vendredi 23 juillet 2010

17

Tinamour a 17 mois aujourd'hui.
Et dans quelques minutes, j'irai le chercher à la crèche.
Il aura passé sa toute dernière journée chez les bébés.
Dans trois semaines, à la "rentrée" de la crèche, il sera chez les grands.
Ce que c'est stupide d'avoir le coeur fendu pour ça, hein.....

17 mois, et j'ai déjà l'impression qu'il a grandi trop vite.

vendredi 9 juillet 2010

Cécile...

Moui, je sais bien, pas de politique....
Mais allez, ce n'est pas vraiment tout à fait de la politique.... Juste que j'ai profondément envie de lui casser du sucre sur le dos.
Oui, quoi, comment ça je devrais avoir honte ?

C'est donc de cette Cécile-là dont je veux parler. Secrétaire nationale des Verts.

Elle m'exaspère.

Il y a beaucoup de personnalités - politiques ou non - qui m'exaspèrent, et je ne ressens absolument pas le besoin d'en parler.
Mais celle-là, elle fait tellement de mal à des principes qui par ailleurs me sont chers, que j'ai du mal à zapper et à me dire "allez, laisse-la dire, tu n'y changeras rien".

Elle est juste..... insupportable.
Du coup, non, je n'arrive plus à lui passer toutes ses erreurs.

Je liste.

- son ennemi juré est Sarkozy. Elle est pourtant une caricature de la génération politicienne sarkozyste : ça part dans tous les sens, ça critique à tout va, et ça fait ce que ça veut derrière le dos des gens. Et quand ça se sait, ça se défend en disant "je n'ai jamais dit que j'étais irréprochable"...

- elle n'est jamais constructive.
J'ai cherché l'autre jour, et décidément, toutes ses interventions sont ultra polémiques. Jamais rien pour faire avancer les choses, toujours beaucoup de hargne, jamais de calme dans les réponses, rien que des attaques, des vérités fleuves assainées à longueur de temps, parfois au beau milieu d'une discussion qui n'a rien à voir.
Ca marche un moment avec la presse qui est contente de trouver quelqu'un qui répond aux vieux briscards de la politique, mais quand ça ne mène nulle part.... ben ça ne mène nulle part.

- elle est secrétaire nationale des Verts...
J'ai dit un jour à quel point l'écologie me tenait à coeur. Moi non plus je ne prétends pas être irréprochable en la matière. Je bazarde aussi parfois mes principes sur un coup de tête pour faire quelque chose de complètement contraire à ce que je prônerais en temps normal.
Mais je ne suis pas secrétaire nationale des Verts.
Si j'étais secrétaire nationale des verts et que je faisais venir toute la presse à mon départ pour le sommet de Copenhague EN TRAIN en vantant mon comportement éco-responsable, je n'en reviendrais pas en catimini EN AVION.
Si j'étais secrétaire nationale des Verts, je ne ferais pas un aller-retour éclair en avion de Paris aux Maldives juste pour m'allonger 3 jours sur une chaise-longue au soleil sur une île dont l'existence s'avère ironiquement être menacée par la montée des eaux dûe au réchauffement de la planète.

- elle a appelé sa dernière fille Térébentine. Pffff, je ne sais même pas quoi ajouter à tant d'imbécilité. Son prochain fils, c'est white-spirit ?

Bref, avec tout ça (et tout le reste que j'oublie...), je me dis que l'écologie en politique française, c'est mort.
C'est du socialo-communisme à l'ancienne teinté d'écologie de mauvais goût.

Elle fait mal à mes valeurs.
Et ça m'énerve.

jeudi 1 juillet 2010

Trois

Ils étaient trois hier, à avoir transformé une journée difficile en un moment léger et agréable.

Trois à ne pas savoir à quel point passer un peu de temps avec eux m'a fait du bien.
L'une d'entre eux passant parfois ici, elle le saura peut-être.

Un petit début de quelque chose avait commencé à faire son nid dans mon ventre, puis a décidé qu'il valait mieux ne pas y rester.
Trop court pour avoir eu le temps de m'y attacher véritablement, trop jeune pour que je vois là autre chose que juste quelques cellules qui vont s'éliminer d'elles-mêmes, mais juste assez pour avoir eu le temps de se réjouir, d'imaginer, et de voir tout disparaître le temps de la lecture du résultat d'une prise de sang.
Et l'attente de la suite, pour passer à autre chose.

Alors la journée d'hier commençait comme avait terminé la précédente, dans la tristesse.
Avec les larmes au bord des yeux.
Et puis j'ai pris la route pour aller à deux rendez-vous prévus depuis quelques temps.
J'avais bien songé à tout annuler, pour me morfondre tranquillement.
Mais Dieu que j'ai été bien inspirée de tout laisser comme c'était prévu...

C'est curieux comme parfois la vie offre des béquilles qui ne savent même pas qu'elles ont pu l'être.
Curieux aussi comme après, on a envie furieusement de dire merci à ceux qui ont permis de passer à autre chose.
Passer à autre chose et surtout me souvenir à chaque instant que j'ai déjà tout un tas de bonheur à chérir.

Me revoilà donc, tordue en deux par le mal de ventre, mais le coeur rempli de joie et d'espoir.

Merci à vous trois. De tout mon coeur.