mardi 31 août 2010

Bernard je t'aime

Voici la lettre de Bernard SCHWARTZ au prêtre qui avait souhaité que N. SARKOZY fasse un arrêt cardiaque.
Pardon pour l'absence de mise en forme, mais j'ai beau essayer, ça ne marche pas comme je veux ;-)
Bernard
SCHWARTZ
A R C H I T E C T E D.P.L.G.
68 rue J. J. Kieffer - 57230 BITCHE – Tél : 03 87 96 04 10 - Fax : 03 87 96 09 94
e - mail : schwartz@saphir-immo.com
Inscrit au tableau du Conseil Régional des architectes de Lorraine sous le N° 189

Père Arthur HERVET
Maison paroissiale de St. Martin d’Esquermes
10 Place de l’Arbonnoise
59000 LILLE

Bitche, le 23 Août 2010

Objet : « Défense des Roms »

Mon Père,

Votre récente médiatisation a provoqué mon indignation.
Qui peut accepter que des familles, du bébé au grand-père, vivent dans des bidonvilles sur des
kilomètres dans notre Pays ?. Personne évidemment.
Ni vous, ni moi et encore moins un Président de la République.
Notre République, terre d’asile et d’accueil, dépense des milliards dans l’aide sociale.
Toute personne, en situation régulière dans notre Pays, est protégée par les lois !
Les « guichets » d’aide sociale pullulent en France, des municipalités aux départements et aux
régions. Nul pays au monde n’accorde autant d’aides de toutes sortes à ses citoyens que la France.
L’Etat n’est pas tout et l’Etat ne peut pas tout…
D’ailleurs, l’Etat c’est vous, c’est moi !
Vous me permettrez, sans entrer dans une polémique inutile, de vous faire une proposition très simple
et extrêmement concrète, pour trouver un logement à tous les Roms en situation régulière en France.
Que les instances religieuses de notre pays exercent la mission qui est la leur, à savoir accueillir les
plus déshérités et venir en aide aux plus pauvres :
- que l’Eglise de France ouvre les milliers de presbytères, bâtiments épiscopaux,
séminaires, monastères, abbayes ou couvents vides ou presque pour loger les Roms,
- et vous, hommes d’Eglise, soyez les managers contemporains de l’insertion des ces
gens déracinés dans la société française,
- vous, hommes d’esprit et de culture, apportez la bonne parole et l’éducation à cette
minorité que vous défendez tant… !
Messieurs les curés, oubliez la politique et les marchands de démagogie.
Au contraire, prêchez la parole de l’Evangile et vous remplirez à nouveau vos église vides…
Vous exercerez ainsi véritablement votre sacerdoce.
Espérant que l’Esprit Saint vous guide dans le droit chemin, je vous prie d’agréer, Mon Père,
l’expression de ma considération respectueuse.

Bernard SCHWARTZ

Copie : Hommes d’Eglise et responsables politiques

mardi 24 août 2010

Hypocrisie organisée

Je vous préviens, c'est tout à fait politiquement incorrect ce que je vais écrire là, mais ça fait des semaines que je suis sous pression, que je retiens tout ça, il faut bien que ça sorte.

En préambule, je me permets de préciser que je HAIS le racisme, que ça m'horripile, et que j'ai toujours dit que malgré mon patriotisme exacerbé, si un jour l'extrême droite vient au pouvoir, je m'exile de l'autre côté du Rhin. Ou de l'autre côté de l'océan.
Préambule nécessaire.
Et pas la peine de m'écrire que notre Président actuel fait le jeu de l'extrême droite, je ne suis pas de cet avis, et je vais justement expliquer pourquoi.

Je ne sais pas quel est l'écho à l'extérieur de nos frontières de ce qui se passe actuellement chez nous avec les Roms, romanichels, gitans, gens du voyage, manouches, etc.
Alors pour mémoire, et en gros, après un incident en juillet au cours duquel un homme d'une communauté des gens du voyage a perdu la vie, il y a eu des échauffourrés, puis finalement, l'Etat s'en est mêlé et a décidé le démantèlement des camps illégaux de roms et leur expulsion.

C'est sans doute trop radical et surtout trop brusque comme décision, je suis tout à fait d'accord.
Mais je sais aussi que sur ce terrain sensible, il n'est pas de solution qui puisse convenir. Ou alors celui qui la détient est bien stupide de rester caché.

Ce qui me pousse à écrire aujourd'hui, ce n'est pas cette politique.
Ce sont les réactions à cette politique.
A vomir d'hypocrisie.

Tout le monde se lève pour défendre le droit des roms à aller et venir où bon leur semble.
Quand je dis tout le monde, je veux bien sûr dire tous ceux qui ne sont pas confrontés aux soucis réels que ça entraîne.
L'opposition hurle à l'acte de racisme organisé.
La semaine passée, un prêtre (!!!!!!!!) a souhaité "que Nicolas Sarkozy ait une crise cardiaque". Il a dit ensuite regretter ses propos, mais il l'a dit.
Le summum, c'est Yannick Noah.
Non mais alors là, pour moi, c'était le pompon.
Je l'ai toujours bien aimé, parce que bon, il vit dans son joli monde doré, mais il fait quand même des trucs pour les moins heureux que lui, alors c'est toujours mieux que ceux qui ne font rien.
Mais lui, dans son exil doré en Suisse, que connaît-il des situations engendrées par l'arrivée des camps roms ?
DE QUOI JE ME MELE ????????????
Viens donc payer TOUS tes impôts en France, notamment ceux qui servent à financer les aires d'accueil des gens du voyage, et après on en reparle !


Vous allez me dire "et toi, tu te mêles de quoi ?".
Et bien moi, depuis maintenant 10 ans que je travaille sur ce territoire, j'ai à faire face chaque année, plusieurs fois, au désastre économique et écologique des camps de roms.
Moi, depuis que je travaille ici, j'ai vu se mettre en place une aire d'accueil des gens du voyage, l'équivalent d'un camping bien confortable, qui a bien sûr coûté beaucoup d'argent aux contribuables ( dont moi) qui eux payent déjà leur taxe d'habitation, leur eau, leur électricité, etc.
Et j'ai pu constater que chaque année, cette aire est soit déserte, soit utilisée et vandalisée.
Les cuvettes de toilettes arrachées, les vitres brisées, les douches démolies, etc.
Ce n'est même pas de la négligence, c'est de la malveillance.
Je ne veux pas TOUS les mettre dans le même sac, n'empêche que depuis dix ans, ce ne sont jamais les mêmes groupes, et ça se passe toujours mal.
Donc chaque année, des dizaines, des centaines de caravanes débarquent, et les contribuables devraient assurer un accueil, de l'eau, des toilettes, etc à ceux qui ont choisi ce mode de vie.
En quel honneur d'abord ?
Mais ensuite, comme bien sûr les aires ne sont jamais assez grandes ni assez bien, ni je ne sais quoi, bien sûr les camps s'installent dans des champs.
Et c'est là que ça dérape.

Dans la nuit du 17 au 18 juillet dernier, c'est ainsi que d'abord, une quarantaine de caravanes ont commencé à rôder aux alentours.
Le 18 à 8h du matin, le maire du village concerné a demandé à l'un des propriétaires des champs "menacés" s'il pouvait venir avec son tracteur et une remorque pour leur bloquer l'accès. Le propriétaire a bien sûr refusé, de peur d'en subir les conséquences.
Je ne le juge pas, je note simplement le climat que ce genre de présence amène.
Le soir, plus de cent caravanes étaient donc installées sur ce champ, au bord des vignes.
Le jour-même, les vignes étaient transformées en toilettes publiques.

Le maire du village en question a été contacté par un journaliste de Libération.
Dans son interview, il n'a rien caché. Il a parlé de la pollution, des dégradations, des vols dans le voisinage, dans les fermes, etc.
Dans l'article de Libé, pas un mot sur tout ça ni même sur la rencontre du maire. Juste un article condescendant sur les pauvres roms qui n'avaient pas assez de place sur l'aire d'accueil et ont donc dû squatter un champ privé. (l'aire d'accueil est faite pour 40 caravanes, il y en a là 120. Mais bien sûr, l'aire d'accueil est restée vide...)

Deux jours plus tard, le même maire reçoit la visite d'une journaliste des DNA. Il explique tout, tel que ça se passe dans la réalité, une nouvelle fois.
Le lendemain, un article qui vante l'harmonie entre la population du village et du camp rom.
Depuis ce jour, le maire et sa femme ne vivent plus en paix. Ils ont beau dire que ça ne correspond en rien à ce qu'ils ont dit aux journalistes, les gens du coin viennent sonner chez eux pour leur demander ce qui a pris au maire de raconter un truc pareil.
Les lettres de protestation affluent en mairie.

Le maire a été au siège du journal, le directeur lui a dit qu'il soutenait sa journaliste. Le maire demande un droit de réponse, il est octroyé, mais tronqué à sa publication.

Quelques jours après, la police de l'eau nous informe de la pollution de deux des rivières du territoire.
Les poissons meurent, asphyxiés par la lessive, l'essence, et tout ce qui est rejeté dans les champs ou directement dans les rivières.
Le maire ne peut rien faire.
Il décide alors de contacter Alsace Nature, qui est une association quasi extrémiste de défense de l'environnement (un genre de Greenpeace -en pire...- au niveau alsacien).
Il raconte les déversemments d'ordures, de lessive, d'eau de nettoyage des voitures, d'excréments, etc dans les champs et rivières alentours.
L'association, qui a pourtant contribué à bloquer des projets d'envergure pour des questions de préservation d'une race de papillons, ou de grand hamster, répond pourtant d'un ton plus qu'évasif "oui, mais vous savez, blablablablablabla", et RIEN.

RIEN.
Rien que les voix des gens non concernés directement qui s'élèvent.

Et alors leurs machinations......
Avec la centaine de caravanes flambant neuves a débarqué également une centaine de voitures grand luxe.
Je voudrais ne pas savoir d'où ils tiennent ces véhicules hors de prix.
Mais il y avait également dans le lot un certain nombre de caravanes cabossées, inoccupées, dont on se demandait ce qu'ils comptaient en faire.
On a compris deux semaines plus tard, quand il y a eu un orage avec un peu de grêle.
Le lendemain, une file de gens du voyage à la mairie pour demander un certificat comme quoi il y avait bien eu la veille un orage avec de la grêle.
Ils ont transmis le tout avec une déclaration de sinistre à leur assurance, pour se faire dédommager de leurs vieilles caravanes.
Les assureurs ont contacté la mairie pour l'accuser de complicité de fraudes à l'assurance. Mais ils ont payé les indemnités demandées par les roms.

D'autres sont venus aussi faire établir un certificat comme quoi leur enfant était en vacances chez la grand mère (dans la caravane d'à côté). La secrétaire de mairie démunie leur a délivré. Le lendemain, ils ont réclamé des bons de vacances auxquels ils ont "droit" parce qu'ils "envoient" leur enfant en vacances dans la famille.

Et j'en passe.
Le campement avait prévu de partir le lundi, trois semaines après son arrivée.
Le dimanche, une grosse mercedes noire rutilante se gare devant chez M. le Maire.
En sort un membre d'une autre communauté des gens du voyage. Il sonne et demande au maire s'il est d'accord pour que sa communauté prenne la suite du campement précédent, sur le même terrain.
Etonnant qu'il vienne demander....
Le maire refuse, disant qu'ils ont déjà dû reporter de gros travaux d'assainissement à cause du campement précédent, et qu'en tout état de cause, ça lui a déjà causé bien trop de soucis.
Le rom ouvre son porte feuille, lui montre une liasse de billet, et lui dit "mais si vous nous autorisez maintenant, je vous laisse tout de suite 2 000 € en liquide, pour vous remercier, personnellement.".
Devant la persistance de son refus, l'homme - dont le maire a reconnu l'extrême politesse et le grand calme - est parti en disant poliment qu'il trouvera de toutes façons un propriétaire pour accepter ce que lui a refusé, et qu'il n'était venu demander que pour la forme.

Simplissime.

En attendant, la vigne et les champs sont souillés, les rivières sont polluées, le sous-sol aussi.
Une centaine de mètres cubes d'eau ont été prélevés sur les bornes incendies (comment ils les ouvrent ???), les ordures ont été jetées dans la nature, les champs labourés.

Et début août, alors que ce camp était encore là, un autre groupe a débarqué, à quelques kilomètres, toujours sur le territoire de ma collectivité.
Et comme les champs n'étaient pas assez plats, ils ont démontés les grilles du terrain de foot et ont établi leur campement dessus.
Je ne refais pas tout le même blabla, tout a été pareil, à ceci près qu'en prime, les installations sanitaires des vestiaires ont été plus qu'endommagées. Une autre centaine de mètres cubes d'eau consommée, la pollution, les excréments, et tout et tout et tout.
Plusieurs centaines de milliers d'€uros vont devoir être engagées pour remettre tout en état. Sur les deniers publics. L'argent du contribuable. Encore lui.

Je rajoute que l'ensemble des supermachés du coin ont été volés.
Au vu et au su de tout le monde.
J'ai assisté moi-même à l'un de ces vols. Une maman, sa copine et quatre de leurs enfants.
Les mamans font la queue à la caisse avec des fruits et légumes, deux enfants restent de ce côté de la caisse, deux autres sortent, et se passent par en dessous des caisses des DVD, des CD et autres choses plus coûteuses que les fruits et légumes.
Horripilée de voir que personne ne venait les en empêcher (c'était tout sauf discret !), j'interroge la caissière qui me répond qu'elles ont eu ordre de ne pas réagir, depuis qu'un supermarché avait fait l'objet de dégradations coûteuses après avoir signalés les vols dont ils avaient fait l'objet.

A vomir je vous dis.

Alors c'est vrai que je n'ai rien dit non plus, je me suis dit que sinon, ma voiture allait en prendre un coup, qu'ils allaient peut-être me suivre jusqu'à la maison et venir saccager mon jardin, ou pire, mon intérieur.
Alors comme tout le monde, j'ai payé mes courses, et je suis partie.

Mais bordel, ne comptez pas sur moi pour aller hurler avec tous les hypocrites qui veulent maintenant défendre leurs amis roms !

lundi 23 août 2010

18 et rien de spécial

Oui, bon, je ne vais pas vous le faire tous les mois, mais en ouvrant mon blog, ce que je n'avais aps fait depuis....un mois, ben j'ai vu justement que la dernière fois, c'était le jour des 17 mois de ma crapule.

Il en a 18 aujourd'hui.
Un an et demi.
Waouw.
Je ne m'en remets toujours pas de voir à quel point ça défile. Je ne m'en remets toujours pas non plus de constater chaque jour à quel point je l'aime.

A part ça ?

A part ça, nous étions en vacances.
3 semaines loin du bureau. Ca ne m'était jamais arrivé. Et ça va m'arriver tous les ans maintenant. Cool !
Les deux premières semaines, c'était le top : nous étions dans le sud, dans l'appartement de ma petite mamie (pour la dernière fois peut-être étant donné les histoires à pleurer qu'engendre la succession.....), et donc le maitn, piscine, puis sieste de Tinamour de 3h (ben oui, ça épuise la piscine !), puis piscine, puis soirée, et dodo.
Rien de bien folichon, certes, mais rien que de pouvoir profiter de ces trois heures de siestes quotidiennes, ça m'a semblé être le paradis.

Le retour, c'était plus difficile.
Parce qu'être à la maison 24h/24 avec un petit bonhomme de 18 mois pas très calme, ça vous use un papa en un rien de temps.
Et un papa usé, ça finit par taper sur les nerfs de la maman la plus optimiste de la terre.

M'enfin bref, nous voilà au boulot depuis une semaine, tinamour de retour dans sa super crèche, dans un autre groupe et une autre pièce, mais ça lui plaît tout autant, bref, on repart pour un tour.
Avec le même Président qui m'a gonflé dès mon premier jour......
C'était juste pour que je me souvienne comme c'était bien de ne pas le voir tout ce temps ;-)

A une autre fois pour peut-être un peu plus intéressant ;-)