tag:blogger.com,1999:blog-79226886000484400522024-03-05T07:23:49.930+01:00BourdonneuseCaro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.comBlogger308125tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-7712436145071294792013-03-25T10:22:00.001+01:002013-03-25T10:22:02.246+01:00Hiver<script type="text/javascript">
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</script>
Ne nous méprenons pas, j'aime l'hiver, j'aime la neige, j'aime le soleil qui se reflète dans les gouttes d'eau gelées, j'aime le soleil levant sur un paysage givré qui semble immuable et vierge.<br />
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pageTracker._trackPageview();
</script>J'aime, j'aime, j'aime.<br />
Oui, mais bon, voilà, le 25 mars, avec un bébé qui passe son premier hiver en collectivité, c'est bon, j'ai eu ma dose, j'aspire à autre chose, je veux des températures positives, joliment positives, je veux ne plus voir de manteau blanc le matin en me levant, et je voudrais aussi que mon "grand" n'ait plus besoin de dire "oh mais le Père Noël va revenir !" en regardant dehors, et je veux que les virus crèvent de chaud.<br />
<br />
<br />
<br />
Voilà, c'était <strike>l'un de mes</strike> mon instant râlage de la matinée.<br />
Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-2680066744881722512013-01-28T12:02:00.003+01:002013-01-28T12:02:44.578+01:00Coup de pouce<script type="text/javascript">
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</script>
Mes nuits et mes jours du moment sont tourmentés par mon projet de quitter mon travail actuel.<br />
Dans ma tête, j'ai acté ce départ pour avant les vacances d'été de mon grand.<br />
Dans les faits, rien n'est officiel.<br />
Et je ne peux empêcher mon esprit de changer d'avis toutes les trois minutes.<br />Je voudrais arrêter d'y penser.<br />
Parfois je me dis qu'il faudrait que j'officialise la chose pour arrêter de retourner ça dans tous les sens.<br />
Mais je n'y arrive pas encore, parce que j'ai peur.<br />
Peur de la réaction de mes collègues qui sont déjà dans une mauvaise période, peur de ne pas réussir à faire face à cette réaction, peur aussi des réactions de ma famille, des notre entourage, peur des réflexions à deux balles, peur de perdre mon indépendance financière, bref, je manque de courage.<br />
<br />
<br />
J'ai toutefois quitté mon poste, sans quitter la collectivité. Je dois donc organiser le recrutement de mon remplaçant, un adjoint assurant l'interim dans l'intervalle.<br />
J'ai alors envoyé au réseau de DG un mail leur annonçant mon repli professionnel pour leur demander des références de cabinet de recrutement.<br />
En retour, plusieurs réponses, mais c'est l'une d'entre elles qui a été un vrai rayon de soleil. Une DG que je ne connais pas autrement que par échange de mails et qui me dit que j'ai pris la meilleure des décisions, qu'elle salue mon courage et aurait souhaité en avoir eu autant quand ses enfants étaient petits.<br />Il m'en faut peu (ou pas...), j'ai pleuré.<br />
<br />
<br />
Et puis ce matin, un mail de celle que j'ai remplacée à ce poste il y a maintenant 11 ans, à qui j'ai annoncé à demi-mots que je ne serai vraisemblablement plus en poste après l'été et qui me répond :<br />
<br />
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</script><span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">"Je te comprends, il arrive un moment où l'on aspire à
autre chose que de bosser comme des fous et on aimerait consacrer un peu plus
de temps à sa famille. Je me suis posé les mêmes questions et je me serais bien
vue mère au foyer ... mais mes filles sont trop grandes déjà, d'ici quelques
années ce sont elles qui me quitteront et du coup ma vie au foyer serait un peu
vide..."</span><br />
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"></span><br />
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"></span><br />
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">C'est bête, mais ça m'a grandie. Moi qui me sens rabougrie depuis quelques temps, tout à coup, j'ai l'impression que je viens de prendre 10 cm...</span></span><br />
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Ca me fait du bien.</span></span><br />
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Pour autant, je sais que je ne vais pas arrêter aujourd'hui de me tourmenter, mais je sens bien que j'ai fait quelques pas de plus dans ce qui est indubitablement la meilleure des directions.</span></span><br />
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"></span>Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-26937035388656091412013-01-22T14:21:00.001+01:002013-01-22T14:22:49.176+01:00Ma vie.<script type="text/javascript">
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</script>
Ce matin, pendant que j'étais aux toilettes. j'écoutais au loin la voix cristalline de mon bonhomme qui racontait ses histoires extraordinaires à son papa.<br />
Et puis s'ajoutent en provenance de la petite chambre encore plongée dans l'oscurité, quelques ba ba ba ba ba de l'adorable petite voix de ma puce qui s'éveille.<br />
<br />
Et l'espace d'un instant, un peu comme un éclair, le souvenir d'un moment, dans mes escaliers, il y a quelques années, où j'ai pleuré du silence qui m'assourdissait de ne pas être brisé par la voix d'un enfant.<br />
<br />
Alors ce matin, mes larmes. Encore.<br />
<br />
Ma gratitude est immense.<br />
<br />
IMMENSE<br />
<br />
<br />Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-55372476729431643332012-12-11T12:24:00.001+01:002012-12-11T12:26:00.268+01:00Maux<script type="text/javascript">
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</script>
Quand le mal devient physique, alors c'est que véritablement, on est allé au bout de ce qu'on peut supporter.<br />
Mon estomac se tord depuis ce main, je ne PEUX plus supporter les agissements de mon Président et d'une de mes collègues.<br />
Ca devient épidermique, ils vont trop loin, non seulement je refuse de cautionner, mais je crois aussi que je ne suis bientôt plus capable de les avoir en face de moi sans avoir envie de leur cracher à la figure.<br />
Et autant dire que pour que j'en arrive là....<br />
<br />
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</script>Les choses plus qu'à la limite de la légalité, c'est loin d'être la première fois.<br />
Mais quand ça devient ouvertement frauduleux, qu'on me demande de me taire et de fermer les yeux, et qu'on recommence, qu'en prime, on fouille mon bureau, etq ue quand je vais rappeler que certaines choses sont interdites, on me rigole quasiment au visage, là, ça va plus loin que tout ce que je suis censée endurer au bureau.<br />
<br />
Alors j'hésite : envisager un congé parental à temps plein au plus tôt et faire savoir avant ce qui se trame ici, mais avec peu d'espoir que ça change les choses, ou aller plus loin, voir ce qui peut être fait pour sanctionner ces comportements, mais alors accepter que ça prenne pas mal de temps et d'énergie...<br />
<br />
J'enrage.<br />
<br />
<br />
Ah, et puis aussi, décidément, je ne supporte pas les hypocrites. <br />
Au final, ceux qui condament par derrière mais font des ronds de jambes par devant, je crois qu'ils m'énervent tout autant.Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-68049761004844142652012-12-04T16:44:00.004+01:002012-12-04T16:44:50.885+01:00Chef<script type="text/javascript">
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Reflexion tout à fait personnelle du jour : un bon chef, c'est celui qui sait où trouver les infos dont il a besoin, et qui sait tirer le meilleur de chacun de ses collaborateurs.<br />
Pas un je-sais-tout, pas un c'est-moi-qui-ai-raison-parce-que-c'est-moi-le-chef.<br />
<br />
Dieu que les choses iront mieux quand tout le monde aura intégré ça.<br />
<br />
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</script><br />Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-22145459335165397392012-11-30T11:28:00.002+01:002012-11-30T11:28:40.272+01:00Cadeau<script type="text/javascript">
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C'est bête, et je ne sais pas ce qui me prend, mais me voilà avec un besoin urgent et irrépressible de dire à quel point mes enfants m'ont transformée, de dire à quel point leur existence est un cadeau, une bénédiction.<br />
<br />
La fatigue me mène parfois dans mes derniers retranchements, mais pour autant, ils m'apportent tellement, que je ne pourrais même pas lister toutes ces choses qu'ils ont changé dans ma vie.<br />
Parfois, je freine tout ce que je peux, j'essaye de ne pas trop les laisser faire, mais quand je regarde avec plus de recul, je me rends compte que c'est toujours pour le mieux.<br />
<br />
Et alors là, juste là, je me sens emplie d'une immense sérénité.<br />
<br />
Comme si plus rien ne pouvait m'arriver, tant qu'ils sont là, dans ma vie.<br />
<br />
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</script><br />Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-8162729503041872322012-11-13T17:30:00.000+01:002012-11-13T17:30:09.261+01:00Journée de la gentillesse<script type="text/javascript">
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</script>
J'ai entendu à la radio tout à l'heure que c'était la journée de la gentillesse.<br />
Alors j'ai juste pensé à deux choses qui nous sont arrivées récemment, et qui m'ont juste éberluée.<br />
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</script><br />
La semaine passée, nous entrions dans un parking souterrain bien rempli, voire saturé. On tourne un peu à la rechercher d'une place, et puis à un moment, un gars était debout à l'entrée d'une rangée de places, nous fait signe et nous dit "je vais sortir, la voiture blanche là-bas", et sur ce, il tourne les talons, monte dans sa voiture, et nous laisse sa place.<br />
Ben voilà, ça m'a scotchée. Mon homme et moi on a bien cherché à savoir quel était son intérêt à attendre là gentiment que quelqu'un arrive pour lui indiquer une place qui allait se libérer.<br />
Ben aucun. Juste le plaisir de se dire qu'il a rendu service à quelqu'un.<br />
C'est devenu bien rare, c'est d'autant plus précieux...<br />
<br />
Et cette semaine, l'un de nos voisins qui nous apporte le nuancier de leur peintre qui va repeindre leur maison. Parce qu'un de leurs murs donne chez nous, et que donc tant qu'à le repeindre, autant que nous choisissions la couleur puisque c'est nous qui allons le voir.<br />
Alors ok, pour repeindre ledit mur, il faut qu'on laisse passer les camions par chez nous, et qu'on laisse mettre un échaffaudage qui prenne appui sur notre terrain, m'enfin quand même. Waouw.<br />
<br />
Bref, voilà, c'est tout. <br />
<br />
Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-79519544915808967572012-10-31T12:17:00.001+01:002012-10-31T12:18:13.722+01:00Zen...<script type="text/javascript">
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Il est 12h17.<br />
Le mercredi, à 13h, je récupère ma fille.<br />
Je dois donc partir du bureau vers 12h50.<br />
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</script>Je déjeune alors rapidement au bureau avec mon homme avant de partir.<br />
Aujourd'hui, comme il a un peu de temps, il me dit qu'il s'occupe de commander une pizza.<br />
<br />
12h16, je l'appelle, étonnée de ne pas encore le voir arriver.<br />
Et pour cause.<br />
Il n'a même pas encore commandé la pizza.<br />
<br />
Oui, ça m'énerve.Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-11264949435884792642012-10-22T09:33:00.001+02:002012-10-22T09:33:22.423+02:00Femme de ménage.<script type="text/javascript">
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C'est bête comme titre, disons que c'est le mot qui m'est venu à l'esprit ce matin en pensant à moi, et à mon boulot.<br />
J'ai l'impression que je passe le plus clair de mon temps à devoir ménager les susceptibilités de tout un chacun.<br />
Alors je me suis dis que j'étais une femme de ménage en quelque sorte.<br />
Parce que la femme de ménage, elle a à peine fini de nettoyer qu'il faut recommencer.<br />
Ben moi, c'est pareil.<br />
Et je crois que j'y mets un peu moins de bonne volonté depuis ma reprise de boulot, un peu comme si j'avais le sentiment que ces vieux là (pardon, ce n'est pas politiquement correct, mais voilà, c'est un constat, les élus d'ici sont plutôt âgés...) devraient un peu affronter la réalité au lieu de l'avoir toujours édulcorée.<br />
<br />
Et le résultat, parfois, m'agace prodigieusement (j'ai toujours envie de siffler la fin de la récré...), mais parfois, j'ai aussi l'impression que je m'en amuse.<br />
Et ce matin, je m'amuse, voilà.<br />
Je les trouve ridicules, et je suis au spectacle.<br />
Au premier rang en plus. Je me délecte ;-)<br />
Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-76421033597713504362012-10-04T10:53:00.000+02:002012-10-04T10:53:09.766+02:00Tournant<script type="text/javascript">
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</script>
Cette fois, le tournant est amorcé. J'ai annoncé lundi à mon Président que je ne voulais plus diriger ma collectivité.<br />
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</script>Je ne peux pas cesser comme ça, d'autant que les challenges de cette fin d'année sont nombreux, on absorbe une autre collectivité au 1er janvier, des études organisationnelles sont en cours, bref, je suis à ma place encore quelques temps, mais voilà, au moins, c'est dit.<br />
Ce que je ferai après, je n'en sais rien.<br />
Si je m'écoute aujourd'hui, j'arrête tout, je me recroqueville dans mon cocon, et je m'occupe de mes petits.<br />
Peut-être pourtrant que je resterai encore, à un autre poste, au moins un temps, peut-être à temps partiel.<br />
<br />
A suivre donc.<br />
<br />
De toutes façons, ma famille a décidé pas mal de choses pour moi.<br />
Je suis à la maison. L'épuisement a eu raison de moi, je ne peux plus conduire, ni raisonnablement sortir, je suis bien trop faible, mes yeux sont voilés de noir plus souvent qu'à leur tour.<br />
J'ai donc gardé ma fille avec moi jusqu'à aujourd'hui, n'étant pas en état de la conduire à la crèche.<br />
Et puis de toutes façons, elle a fait 2 jours à plus de 40°, c'était bien aussi qu'elle reste dans son environnement pour s'en remettre.<br />
Aujourd'hui, son papa ayant des horaires plus corrects, il a pu l'y emmener, et pourra la récupérer cet après-midi.<br />
<br />
Je donnerais beaucoup pour quelques heures de sommeil. Rien que 3 ou 4 heures me sembleraient un bon début.<br />
Je suis seule, je pourrais dormir, mais je n'y arrive pas.<br />
<br />
C'est fou de constater les ressources qu'on trouve en soi pour nos enfants. Je ne suis plus qu'une ombre, et pourtant, quand je suis avec eux deux, j'arrive à faire en sorte que leur vie continue de la même façon (avec un peu moins d'allant quand même...).<br />
<br />
Tout ce qui compte pour moi, c'est m'occuper d'eux, en être encore capable.<br />
<br />
Et je pourrais bouffer la moitié de la terre et ses conseils devant mes cernes et ma pâleur.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-33132208090319617972012-09-04T14:00:00.001+02:002012-09-04T14:00:51.065+02:00Luxe<script type="text/javascript">
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</script>Avant....<br />
Avant, quand je pensais luxe, je pensais shopping dans des boutiques de grandes marques, je pensais farniente au bord d'une piscine à débordement donnant sur la mer dans un hôtel de prestige...<br />
<br />
Il n'y a pas si longtemps, je me disais que le luxe, finalement, c'était le temps. Le temps de profiter de sa vie au lieu de courir.<br />
<br />
Aujourd'hui, même si j'ai toujours une conscience aussi aigue de la richesse que représente le temps, je pense que le luxe ultime, c'est de savoir s'effondrer. Et d'avoir aussi près de soi une personne qui saura quoi faire pour vous aider à vous remettre debout.Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-51887980716729737062012-08-24T14:20:00.002+02:002012-08-24T14:20:52.803+02:00Août<script type="text/javascript">
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</script>Septembre devrait être plus prolixe....<br />
<br />
Août aura donc été mon dernier mois de maman à la maison.<br />
Un mois bien fatigant.<br />
On a été en vacances, il a fallu gérer les difficultés de sommeil de ma petite puce qui fait ses dents, la chaleur, le manque de sommeil de mon "grand", tout ça dans un appartement de 3 pièces.<br />
Pour moi qui suit habituée à beaucoup d'espace, c'était tout un défi.<br />
Ereintant le défi.<br />
Mais au moins, j'ai vu mon bonhomme s'éclater dans l'eau toute la journée, j'ai vu ses yeux briller de bonheur devant les orques, les dauphins, les otaries, les requins.<br />
<br />
La cohabitation à 4 dans un espace bien moindre que notre lieu de vie habituel aura été rude aussi pour mon homme et moi.<br />
J'ai vraiment hâte de retrouver du temps pour moi, pour pouvoir aussi nous en donner, à nous, autrement qu'au milieu des cris de nos petits.<br />
Pour autant, ça veut dire aussi que je vais devoir retourner au boulot.<br />
Je n'ai pas eu le temps de beaucoup en parler, mais il y a des soucis de ce côté aussi.<br />
Je reprends donc en ayant une relation très mauvaise avec mon Président.<br />
Le manque de sommeil n'aide pas à prendre du recul, mais comme je ne vais pas de sitôt combler ce manque, je ne suis pas sûre de réussir à rester zen très longtemps face à lui.<br />
<br />
Il est de toutes façons temps pour moi de passer à autre chose.<br />
<br />
J'ai plein de choses à dire, mais tellement peu de temps pour le faire.<br />
<br />
Ma fille a fini sa petite sieste, je termine à une main, avec l'envie de revenir, bientôt, plus souvent.<br />
Parce que mine de rien, écrire, ça aide...!Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-76250275957414536972012-07-27T09:07:00.003+02:002012-07-27T09:07:47.370+02:00Juillet<script type="text/javascript">
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</script>Un petit mot, juste pour dire que juillet n'aura pas été privé de billet.<br />
Je savoure mon dernier jour en tête à tête avec ma princesse.<br />
Denrier jour de crèche aussi pour mon grand garçon.<br />
Après, ça sera les vacances, puis la rentrée à l'école pour lui, et à la crèche pour ma puce.<br />
Et au boulot pour moi....<br />
<br />
Alors oui, je savoure cette journée, je câline mon petit bébé, qui n'en sera bientôt déjà plus vraiment un, et je bénis ces 6 mois passés avec elle.<br />
Pas toujours facile, ce tête à tête, mais ô combien précieux...<br />
<br />
J'ai le coeur déjà un peu nostalgique, mais rempli d'amour.<br />Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-28785761561273331562012-06-07T15:31:00.000+02:002012-06-07T15:31:34.136+02:00Mieux<script type="text/javascript">
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</script>Preuve que mon sommeil n'a pas grand chose à voir avec l'état de mon couple : ça fait 10 nuits que ma fille me fait vivre un enfer, mais ça va mieux quand même.<br />
Oh, je suis certes épuisée et découragée le matin, me demandant comment je vais réussir à aller au bout de la journée, et surtout, avec la peur de les mettre en danger si jamais je sombre, mais je tiens le choc, encore, et le fait que ça aille mieux avec mon homme, au moins provisoirement, y est sans doute pour beaucoup.<br />
Le lendemain de mon dernier message ici, au milieu de la nuit, que je passais dans le salon, devant la télé, pour moins cogiter, il m'a rejointe et m'a dit qu'il s'inquiétait, qu'il ne comprenait pas ce qu'il se passait (...)<br />
D'abord, je n'ai pas su quoi répondre tellement tout se bousculait, puis, j'ai juste dit que j'allais partir.<br />
Pas le quitter, juste partir, avec les enfants, pour préserver un peu tout le monde, et moi entre autre.<br />
<br />
Il faut croire que jusque là, il n'avait vraiment pas pris la mesure de ce que je ressentais, malgré tous les signes, les mots, etc.<br />
Il n'a pas été se recoucher, signe que vraiment pour une fois, il se passait quelque chose dans sa tête.<br />
<br />
Je ne peux pas dire que depuis tout aille bien, tout ne peut pas aller si vite.<br />
Mais les choses s'améliorent, disons qu'il y met enfin un peu plus de meilleure volonté.<br />
Dieu que ça fait du bien !<br />
<br />
Il a même réussi à se lever un matin, pour aller s'occuper de son fils sans moi !!!!!!<br />
Je n'y croyais pas vraiment, je me demandais si mon manque de sommeil me donnait des hallucinations.<br />
Je ne fais pas de plans sur la comète, je prends les choses comme elles viennent.<br />
L'amour que je lui porte mérite que j'essaye, mais pas à n'importe quel prix, je sais bien.<br />
<br />
Parallèlement à tout ça, j'ai de gros soucis au boulot, qui me font penser que ma place là bas n'est plus assurée très longtemps.<br />
J'en saurai un peu plus demain...<br />
<br />
Mais mon coeur continue de se focaliser sur ce que je vois dans les yeux de mes petits, il est chouette ce coeur là, il me sauve la vie, à bien des égards !<br />
<br />
Merci pour vos mots qui font du bien, et qui aident à y voir plus clair quand tout s'embrouille...Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-46611427887112644522012-05-17T04:21:00.002+02:002012-05-17T04:23:03.597+02:00Mon bonheur dans leurs sourires<script type="text/javascript">
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</script>Misère de misère, il suffit que je tourne un peu le dos à mon PC pour que blogger me change tout !<br />
<br />
Mais bref.<br />
<br />
J'écris d'une main, ma merveilleuse petite fille accaparant mon bras gauche.<br />
Il me faudra vraisemblablement plusieurs jours pour venir à bout de ce billet, mademoiselle ma princesse n'aimant guère me partager avec une machine (et pourtant, je tente la diversion musicale fort sympathique !!).<br />
<br />
Suite à mon dernier billet, mon moral ne s'arrangeant guère, j'ai décidé de faire lire ma prose à mon homme, pour lui donner l'opportunité de comprendre.<br />
Il a lu en silence, sans que je ne puisse décrypter d'émotions dans ses yeux. Il faut dire qu'il était tard.<br />
<br />
Depuis, je dois dire, pas de changement. Je crois que c'est comme s'il ne savait pas.<br />
(je poursuis, il est 3h30, tout le monde dort, enfin presque...)<br />
Je n'en ai pas reparlé non plus, j'ai l'impression que ça ne sert à rien.<br />
Il ne va pas bien, c'est un fait, la vie avec des enfants en bas âge ne lui convient pas. Il les aime, il les a voulu, mais il ne supporte pas de vivre avec ces petits êtres bruyants qui ne nous permettent pas de vivre notre vie au rythme que nous souhaiterions.<br />
J'ai parfois cette impression que toute son énergie est tournée à chercher à échapper à leur présence.<br />
<br />
Alors je vis ça de deux façons : quand il n'est pas là, la plupart du temps, ça va, je me raisonne, je me dis que tout ira bien, que je me suis fait une montagne de pas grand chose.<br />
Quand il est là, c'est tout de suite moins facile.<br />
Si mon Tinamour est calme, tout va bien.<br />
Mais le soir, il est fatigué mon petit bout d'homme, alors forcément, un enfant de 3 ans fatigué, c'est un enfant un peu moins calme.<br />
Et il suffit alors de 30 secondes pour que son père soit exaspéré et le fasse savoir.<br />
Et dans ces cas là, moi j'ai juste envie qu'il parte. Ou de prendre mes enfants et de partir.<br />
<br />
Je l'aime, j'ai envie que ma vie soit avec lui, mais j'ai aussi envie de m'enfuir.<br />
Ces derniers jours, je me suis dit que j'allais chercher un gîte dans le coin, et aller m'y réfugier avec les enfants quelques jours.<br />
Je ne lui ai pas dit. J'ai envie qu'un soir, il rentre et qu'on ne soit pas là. Pour voir ce que ça lui ferait.<br />
Je m'interroge simplement sur ce que je dirai à mon fils...<br />
<br />
Une chose est sûre : je ne peux plus continuer à gâcher les rares moments de sommeil que je pourrais avoir à me torturer l'esprit à cause de ses états d'âme.<br />
Parce que pour moi, ces moments de la petite enfance de mes amours sont primordiaux, et je ne veux pas les gâcher avec tout ça.<br />
Je veux juste savourer mon bonheur d'avoir ces enfants.<br />
J'en ai marre de gérer le reste.<br />
<br />
Un exemple débile : il a acheté une voiture de sport. <br />
Ca faisait bien 2 ans qu'il attendait de trouver celle qu'il voulait (et pssait des heures chaque semaine à la chercher...), et c'est fait, depuis 2 jours il l'a trouvée et commandée.<br />
Parfait. Il fait sa crise de la quarantaine, très bien, si ça peut aider, moi, je vote pour.<br />
Oui, sauf que bien sûr, c'est pas donné cette voiture. <br />
Pour les dépenses du couple, nous avons un compte commun que nous alimentons en fonction de nos revenus respectifs. J'ai donc trop gentiment proposé que nous financions cette voiture selon les mêmes proportions. Ce qui revient à ce que je lui donne 10 000 € pour financer sa crise.<br />
Sachant aussi qu'il va falloir qu'une fois par semaine, il aille chercher son fils avec cette voiture, que mon petit coeur sera donc dans son siège auto mais à l'avant, et que rien que d'y penser (la route est dangereuse entre la ville où est la crèche et la maison...), je tremble.<br />
Sachant donc aussi que tant qu'il aura cette voiture, il ne pourra pas s'occuper des deux. Y compris quand j'aurai repris le travail. Il faudra donc que JE m'organise en conséquence.<br />
<br />
Bref, je trouve que c'est pas mal de concessions de ma part, que je faisais sans sourciller, juste pour qu'il puisse avoir son trip.<br />
<br />
Et donc cette voiture, il faut qu'il aille la chercher à 5h de trajet d'ici.<br />
Déjà, il n'a bien sûr pas envisagé de le faire avec moi (ou nous plutôt...), il a contacté 2 copains.<br />
D'abord, il a proposé de faire ça pendant ses prochaines vacances. Oui mais c'est dans un mois, donc finalement, il a décidé de faire ça un mardi, le jour où il a le moins de patients à déplacer.<br />
Et puis, il a suggéré que ça pourait être un jeudi, jour où Tinamour n'est pas gardé, et où il est d'habitude au moins la demi-journée avec ses deux enfants et moi à la maison.<br />
Là, ça a commencé à m'agacer. Parce que oui, finalement, on s'en sort très bien (mieux souvent...) quand il n'est pas là, mais ça redevenait tout un symbole.<br />
Et hier soir, j'ai compris que finalement, il voulait faire ça en deux jours. Un week-end.<br />
Se faire un vrai big plaisir quoi.<br />
<br />
Oui, parce que sa voiture, ce n'est pas déjà un super plaisir ???<br />
Bref, quand j'ai compris ça, ça m'a un peu énervée, et il l'a vu. Alors il m'a dit "ouais, bon, ben j'ai compris, je vois bien que j'ai la pression".<br />
Ca m'a encore plus énervée.<br />
Je lui ai dit froidement que je trouvais que c'était une drôle de pression que d'acheter une telle voiture avec l'argent du couple, voiture qu'au passage je n'aime pas, alors il m'a coupée, en me disant que de toutes façons c'était SA voiture, que je n'avais pas à l'aimer.<br />
Ouais, ben mon gars, je la paye aussi TA voiture et TA crise.<br />
Alors pars toute une semaine si ça te chante, moi je m'occuperai de ta famille et de ta maison comme 100 % de mon temps, ça ne changera rien, à ceci près que je n'aurai plus un rond et un crédit en plus sur le dos.<br />
<br />
Alors non, cette nuit, je ne dors pas.<br />
Et oui, cette nuit, j'ai juste envie de partir...<br />
Et demain, je serai encore plus fatiguée, et c'est férié, alors tout le monde sera à la maison.<br />
J'ai déjà peur.<br />
<br />
Et je ne veux plus gâcher ces moments merveilleux de l'enfance de mes petits.<br />
Je voudrais juste profiter de mon bonheur d'être avec eux.<br />
De ma chance qu'ils soient dans ma vie.<br />
Je sais que c'est très exclusif, mais en même temps, ça passe tellement vite, je n'ai pas envie de me retourner bientôt et de me dire que je suis passée à côté pour des sombres histoires qui ne dépendent pas de moi.<br />
<br />
Alors je réfléchis à comment faire pour le mieux. Je cherche LA solution.<br />
<br />
En attendant, je vis chaque journée de ma princesse comme un cadeau, je serre fort mon fils quand je vais le chercher en fin de journée, et chaque soir, quand il dort, je continue d'aller le voir dormir, dès que ma puce m'en laisse l'occasion.<br />
Cet amour est tout bonnement incroyable.<br />
<br />
Parfois, je me dis que c'est un peu schyzophrène tout ça.<br />
<br />
<br />Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-41014130410725083432012-04-16T05:47:00.003+02:002012-04-16T05:52:11.032+02:00<script type="text/javascript">var gaJsHost = (("https:" == document.location.protocol) ? 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Et devant tout ce monde, sachant très bien<br />que je n’entrerai pas dans le jeu et que je ne répondrai pas, tu as dit que<br />j’étais le paillasson de notre fils. Oh, pas en ces mots, non, mais tout aussi clairement quand même.<br /><br />A Noël, quand mes parents m’avaient dit que je faisais de<br />mon fils un asocial, que je gâchais d’avance sa vie, qu’ils n’en voudraient<br />même pas à l'école maternelle, j’avais déjà terriblement souffert de ton absence<br />totale de soutien.<br />Devant tes parents et ta sœur aussi, quand ils sont si durs<br />envers mon fils, qu’ils sont capables de le snober complètement parce qu’un bébé a<br />fait son apparition dans la famille, et que toi tu entres dans leur jeu, là<br />aussi je souffre de me sentir si seule.<br /><br />C’est déjà dur de ne pas être d’accord, mais l’étaler comme<br />ça, est-ce bien nécessaire ?<br /><br />Mais aussi et surtout, je ne me sentais déjà plus une femme<br />dans tes yeux, mais maintenant, je ne suis même plus la seule chose que je<br />pouvais encore être, je ne suis même plus une mère.<br /><br />Je ne suis plus rien.<br /><br />Tu sais à quel point je suis fatiguée, tu n’as même pas la<br />décence de m’aider un peu à traverser tout ça.<br /><br />Tu m’as achevée.<br />Je me sens achevée.<br />Je me sens morte.<br />Hier, tout ce que je voulais, c’était disparaître.<br />N’avoir plus jamais à subir tout ça.<br /><br />Si je reste en vie, c’est pour mes enfants.<br />Je regarde en arrière ce que j’étais, la valeur que je<br />pouvais avoir et sentir, je n’ai plus rien de tout ça.<br />Je ne vaux plus rien.<br /><br />Et le plus ironique de l’histoire, c’est que si je vais<br />parler à quelqu’un de tout ça, on classera ça dans les dépressions post partum.<br />La bonne blague.Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-20143883928631616872012-03-11T13:47:00.004+01:002012-03-11T13:54:12.555+01:00Avis de princesse<script type="text/javascript">var gaJsHost = (("https:" == document.location.protocol) ? "https://ssl." : "http://www.");document.write(unescape("%3Cscript src='" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type='text/javascript'%3E%3C/script%3E"));</script><script type="text/javascript">var pageTracker = _gat._getTracker("UA-3787699-1");pageTracker._initData();pageTracker._trackPageview();</script>Vite vite, parce que mes moments à deux mains sont comptés, je viens annoncer la naissance (il y a presque 2 mois uand même !) de la plus extraordinaire des merveilleuses princesses.<br /><br />Mille pardons pour le temps écoulé depuis sa naissance, mais c'est que la demoiselle refuse obstinément de vivre autre part que blottie entre mes bras. Jours et nuits.<br />C'est fatigant, mais merveilleux.<br />Et il me suffit de penser aux jours lointains où je regarderai, de loin, ma fille vivre sa vie, pour trouver que c'est une période bénie que ces moments passés l'une contre l'autre.<br />Tant pis pour tous ceux à qui ça ne plaît pas. Tant pis pour les esprits chagrins.<br />Un enfant ne reçoit jamais trop d'amour.<br />Et les jours et nuits semblent parfois interminables, mais le temps file, tellement tellement trop vite...<br /><br />A très bientôt pour plus long. Pour mon Tinamour qui grandit.<br />Pour le reste de la vie qui continue d'être parfois..... pas comme on voudrait.Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-59721891914736721832012-01-10T09:46:00.004+01:002012-01-10T10:02:32.806+01:00L'inconséquence<script type="text/javascript">var gaJsHost = (("https:" == document.location.protocol) ? "https://ssl." : "http://www.");document.write(unescape("%3Cscript src='" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type='text/javascript'%3E%3C/script%3E"));</script><script type="text/javascript">var pageTracker = _gat._getTracker("UA-3787699-1");pageTracker._initData();pageTracker._trackPageview();</script>Je suis souvent choquée par l'inconséquence des gens.<br />Je ne sais pas si c'est moi qui mets trop d'importance dans certains "détails", mais je suis souvent ahurie (et profondément agacée aussi...) par le comportement des gens.<br /><br />Déjà pour le baptême de mon Tinamour, j'ai dû modifier plusieurs fois les dates parce que mon frère devait s'absenter (ce qu'il n'a finalement pas fait), puis parce que ma belle-mère voulait se faire opérer du genou (ce à quoi elle a finalement renoncé).<br /><br />Cette fois, pour le baptême de ma chipette à venir, j'ai consulté en premier lieu mon frère (en l'occurrence ma belle soeur puisque comme dans la plupart des familles, c'est elle qui tient le calendrier des choses à faire à jour...), sachant que c'est lui qui habite le plus loin.<br />On s'est donc mises d'accord sur le week-end au milieu de leurs vacances de Pâques, pour qu'ils aient le temps de faire le voyage avant et après sans que ça ne prenne de jours d'école à ses enfants.<br /><br />Moi, j'ai noté cette date, et je l'ai transmise à tout le monde.<br />Et j'aurais fait de même si je n'avais été "que" la tata.<br />Ca aurait été noté, réservé, booké.<br />Et vous devinez bien qu'elle, elle n'a rien fait de tout ça.<br />Et ce matin, elle me demande si on a prévu le baptême, et si oui, si on a une idée de la date.<br />Je veux bien que tout le monde ne soit pas doté de la même mémoire, m'enfin là, je me dis quand même qu'il ne s'agit que de bonne volonté, pas de mémoire.<br />Ca m'agace.<br /><br />Je n'ai pas répondu, j'ai fait comme si je m'étais éclipsée de devant mon PC.<br /><br /><br />Mes beaux-parents aussi.<br />Nous leur avons annoncé en juin dernier que j'étais enceinte, et que si tout se passait bien, ils auraient un autre petit enfant fin janvier.<br />A l'automne, ils décidaient de partir 2 semaines en vacances du 16 au 31 janvier.<br />Et maintenant disent que ça serait bien que j'accouche pour qu'ils puissent voir leur petite fille avant de partir.<br />D'habitude, on les appelle le week-end. J'ai bizarrement oublié de les appeler ce week-end.<br />Ca aussi ça m'agace.<br /><br /><br />Certains collègues ou élus enfin.<br />Il y a ceux à qui ça échappe complètement que je vais accoucher dans très peu de temps et qui ne s'émeuvent pas de me voir au boulot.<br />Et bien finalement, ceux là m'énervent beaucoup moins que ceux qui m'accueillent systématiquement par une petite phrase bien attentionnée me disant que je ne devrais pas être là, qu'il faut que je me repose, que je me soigne, etc; et qui sont paradoxalement les premiers à venir me voir en commençant un peu comme ça : "dis, avant que tu ne partes, ça serait bien que tu puisses faire encore ci, ou ça".<br />Déjà en temps normal, je n'aime pas qu'ils me disent les choses comme ça (oui, parfois, j'ai le tempérament petit chef qui ressort), mais je ne dis rien.<br />Mais curieusement, en ce moment, ça m'exaspère particulièrement....<br />Et allez comprendre pourquoi c'est généralement les choses dont ils me parlent qui disparaissent en dessous de la pile des choses en retard...<br /><br />Je m'arrête là, pourtant, Dieu sait que je pourrais continuer encore et encore....<br /><br />Sur ce, je mets de côté tous ces vilains, et je retourne couver mon bonheur perso :-)Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-87480910737955464832011-12-31T07:00:00.008+01:002011-12-31T07:43:26.513+01:00L'enfer, c'est..... la famille ?<script type="text/javascript">var gaJsHost = (("https:" == document.location.protocol) ? "https://ssl." : "http://www.");document.write(unescape("%3Cscript src='" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type='text/javascript'%3E%3C/script%3E"));</script><script type="text/javascript">var pageTracker = _gat._getTracker("UA-3787699-1");pageTracker._initData();pageTracker._trackPageview();</script>Non, je sais, ce n'est heureusement pas le cas de tout le monde. Et j'espère que la famille que je suis en train de créer échappera, au moins un peu, à ma règle...<br /><br />L'épreuve de Noël restera donc toujours une épreuve.<br />Je ne la zapperai pas tant que ça restera un tel bonheur pour mon petit garçon, je ne lui ferai pas ça. Mais disons que je suis heureuse de m'être rappelé tout le mois de décembre que ce que j'aime dans Noël, c'est décembre et ses lumières, ses parfums, son ambiance, les reflets dans les yeux de mon petit homme d'amour.<br />Parce que pour une fois, je n'ai aps été déçue de Noël.<br />Parce que cette année, je n'en attendais plus rien. Il aura donc fallu 35 ans pour que j'arrête de croire au miracle de Noël dans ma famille.<br />Ou disons que maintenant, je sais que le miracle est ailleurs.<br /><br />C'est ultra paradoxal, et du coup, mes pensées sont un peu brouillonnes et difficiles à mettre en mots.<br />Essayons de faire simple.<br />A l'arrivée, tout est beau, tout est merveilleux, ma mère s'escrime même à faire croire qu'en sa présence, mon fils est juste un petit garçon extraordinaire, calme, gentil, etc.<br />J'ai même dû répéter plusieurs fois le jour où on est arrivés un truc comme "mais quand je le dis que mon fils est extraordinaire...".<br />Sauf que je vois bien que ce qu'elle veut dire, c'est que c'est elle qui sait y faire.<br /><br />Et sauf que ça dure une demi-journée.<br />Soit le temps limite pendant lequel ma mère est capable de se contenir un minimum.<br />Après, tout dérape.<br />Après, ce ne sont plus qu'engueulades perpétuelles mon père, stress, et tout ce qui va avec.<br />Rien de bien fort (en tout cas pas cette fois), juste assez pour qu'on entende que ça se passe mal dans la cuisine, ou leur chambre, ou le salon, quand on n'y est pas, les phrases échangées entre eux, même devant nous, sont juste dites avec une haine palpable et froide qui pourrait donner des frissons si ce n'était pas habituel, mais disons, rien qui puisse nous faire dire "ok, on s'en va".<br /><br />Alors on reste.<br />D'habitude, quand on y va, on arrive le samedi après-midi, et on repart le lendemain après-midi.<br />Le dimanche matin est déjà difficile.<br />Cette fois, on restait un jour de plus.<br />OUCH.<br />Déjà l'après-midi du 2ème jour, j'ai bien vu que c'en était trop pour ma mère, qu'elle ne supportait plus Tinamour.<br />Elle l'aime de tout son coeur, ça aussi, ça se voit. Mais elle ne le supporte pas. Elle ne supporte pas la vie avec un enfant de toutes façons. Enfin, comme si elle supportait grand chose...<br /><br />Et puis le petit moment où j'aurais mieux fait de la fermer, c'est quand mon père, je ne sais plus à quelle occasion, a élevé la voix envers fiston, alors que je trouvais que c'était totalement inaproprié.<br />J'ai juste dit calmement et en souriant "il faudrait peut-être lui dire pourquoi". Et c'est parti en live.<br />J'étais face à un tribunal qui m'expliquait que j'étais en train de créer une vie d'enfer à mon fils, qu'il serait incapable de vivre en société, de comprendre des règles, d'avoir des amis, d'aller à l'école, qu'il serait en échec scolaire avant d'avoir eu le temps de savoir s'il était intelligent parce que l'école le mettrait à la porte.<br />J'ai essayé de ne pas m'emballer.<br />Pas simple, mais je crois avoir réussi à ma contenir suffisamment.<br />Je ne voulais pas m'embarquer dans le procès de leur façon de faire.<br />Je ne voulais pas que ça tourne au réglement de compte.<br />Je voulais juste dire que pour moi, dire non, si on explique, ben je trouve ça juste plus cohérent.<br />Je ne voulais pas reparler coups, violence, bleus, désespoir.<br />Alors j'avais du mal face à eux qui me disaient que moi, petite, j'avais compris que quand on disait non, c'était non. J'avais du mal à leur dire que moi, je ne voulais pas que mon fils comprenne que non, c'est non, juste parce qu'il a peur du coup qui viendra sinon.<br />Mais comment leur dire ça sans prononcer les mots qui fâchent ?<br /><br />J'ai juste parlé de peur. Juste dit que je ne voulais pas qu'il intègre les choses par peur. Pour eux, c'est illusoire.<br />Disons qu'à un moment, mon père a fini par faiblir un peu, et reconnaître qu'un enfant à qui on dit non, et qui continue malgré tout, ben qu'à part répéter, encore et encore, il n'y a pas 100 000 autres manières de faire sans violence.<br />Ma mère n'a pas désarmé en revanche. C'est elle qui a essayé de m'embarquer dans le passé. Je ne l'ai pas laissé faire.<br />C'était trop facile.<br />J'ai continué à répéter aussi calmement que possible que c'était ma façon de faire, qu'ils avaient totalement le droit de ne pas l'approuver, de trouver que c'était une mauvaise façon de faire, de n'être pas d'accord, mais que c'était à moi, la maman, de décider comment ce petit bout serait élevé.<br /><br />Au final, cette discussion s'est terminée parce que le principal concerné, qui jouait dans une autre pièce a eu envie de faire pipi et caca.<br />Quand je vous dis qu'il est merveilleux ce petit homme là.<br /><br />J'avais juste envie de pouvoir le serrer fort dans mes bras, et de pouvoir laisser couler mes larmes.<br />Mais ce n'était pas le moment.<br />Alors j'ai juste été m'occuper de lui, et suis revenue toujours souriante, pour débarrasser, et passer à autre chose.<br />Ma mère pleurait en débarrassant, j'ai même réussi à la consoler, à lui dire qu'il ne fallait pas pleurer, qu'on avait le droit de ne pas être d'accord, mais qu'il ne fallait pas pleurer pour autant, qu'elle avait quand même un chouette petit fils et que c'était bien ça l'important.<br />Elle a recommencé un peu avec son inquiétude pour lui, sa future incapacité à s'adapter au monde, alors je lui ai redit qu'il s'intégrait déjà très bien à la crèche, que je lui montrerai son cahier de vie en fin d 'année, que ça la rassurera totalement de voir comment tout se passe à la crèche, etc.<br /><br />J'aurais juste voulu ne pas avoir à garder ça juste pour moi.<br />Mais disons que j'ai été un peu blessée du silence assourdissant de mon homme à mes côtés pendant toute cette loooongue discussion.<br />Alors je n'ai pas voulu revenir là dessus.<br />Ca tournait en rond dans ma tête pendant les 2h de trajet, mais on a parlé de tout autre chose.<br />Ca ressortira quand le recul aura apaisé mes pensées.<br /><br />Et pourquoi je disais que tout ça était finalement paradoxal ?<br />Parce que j'ai réussi à ne pas me laisser embarquer dans mon passé. Parce que j'ai réussi à ne pas m'enflammer. Parce que j'ai réussi à ne pas me faire plus de mal.<br />Et surtout, surtout, parce que je suis sortie de là en me disant que malgré tout ce qu'ils avaient pu me dire, non, je ne remets absolument pas en question ce que je pense.<br />Je ne pense pas être parfaite, n'imaginez pas ça.<br />Je sais parfaitement que mon histoire fait que certaines choses ne seront jamais comme elles peuvent l'être ailleurs.<br />Mais je sors de là intimement convaincue que ma façon de faire n'est pas mauvaise.<br />Disons que je suis heureuse de n'avoir pas été ébranlée.<br />Oui, je sais, c'est une force majeure que de savoir se remettre en question.<br /><br />Et bien moi, là, je trouve que c'est une force majeure que de n'avoir pas laissé de brèche ouverte.<br /><br />J'aime ce petit être plus qu'aucun mot ne saura jamais le dire. Et je crois que ça me guide, même quand mes fantômes essayent de me désorienter.Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-66195514007816128052011-12-21T09:37:00.003+01:002011-12-21T17:09:19.622+01:00Plop, flop, et autres actualités.Plop, c'est ce qu'a dû faire mon ventre quelque part entre samedi et dimanche. Plop comme le bruit d'un truc qui double de volume d'un coup.<br />Oui, sans doute j'exagère, m'enfin je suis persuadée d'avoir gonflé d'un coup ce dernier week-end, et ça fait bigrement drôle, parce que je me trouvais déjà sacrément arrondie !<br />Y a bien mon homme qui me regarde ébahi quand je lui montre ma poche à merveille toute tendue, quelques collègues qui m'ont dit "là, tu ne peux plus le cacher !" (euh bon, en même temps, ça fait quelques mois quand même...), donc je ne dois pas être folle, ça a bien fait plop.<br />Ma petite chipette qui grandit là dedans semble très bien se porter, elle profite visiblement très bien des choses qu'absorbe sa future maman et présente des mensurations plutôt copieuses, mais en même temps, c'est ma fille, et c'est la soeur de son frère, alors il pouvait difficilement en être autrement.<br />Et moi ? Moi, je vais bien. Ca me fait presque drôle de le dire tellement j'ai morflé, surtout les deux premiers trimestres de cette grossesse.<br />Alors oui, je suis une baleine, une mongolfière, une baudruche, tout ce que vous voudrez, et donc, je ne suis pas prête à faire un marathon, n'empêche que je me sens revivre.<br />Et si l'on ajoute à ça que je suis à la maison ce matin, alors je trouve que mon bonheur est pas mal complet.<br /><br />Enfin tout ça, c'est sans compter le boulot. Le flop du titre.<br />Je suis censée être en congé mat bien sûr, mais pas si évident, même si je m'étais jurée de les laisser se dém.... cette fois, puisque monsieur le Président avait lui-même choisi mon remplaçant (contre mon avis), et qu'il avait fait venir ce cher monsieur 2 mois avant mon départ présumé (trop génial d'vaoir quelqu'un dans les pattes tout ce temps).<br />Moui, mais c'est sans compter que j'avais peut-être raison de ne pas choisir celui-là. Ah, ben non, en fait, j'avais TOTALEMENT raison...<br />Outre le fait qu'il soit sympathique, il est juste totalement incapable de faire ce pour quoi on le paye (cher...).<br />Il fait plein de trucs, c'est bien, mais ce qu'on lui demande, c'est ballot, il ne sait pas faire.<br />En même temps, je ne peux même pas lui en vouloir, il n'a jamais prétendu savoir le faire.<br />Du coup, je ne peux aps compter sur lui pour me dégager l'esprit de tout ce qui n'est aps fait en mon absence, et du coup, malgré tout ce que j'avais pu me jurer, je suis incapable de me déconnecter et de ne pas y aller.<br />J'y vais moins, mais si je me réveille la nuit et que j'ai le malheur de mettre le doigt dans l'engrenage de ce qui ne sera pas fait, alors oui, je finis par y aller pour faire taire un peu ma conscience, provisoirement.<br />Ca sera différent avec un bébé dans les bras, mais en attendant, c'est comme ça que je fonctionne.<br /><br />Mais hier soir, donc, première BIG réunion à laquelle mon remplaçant devait prendre vraiment ma place. Jusque là, je tenais mon rôle, il assistait pour voir, s'imprégner, tout ça.<br />Cette fois, c'est lui qui devait être le DG, et moi qui devais juste être là pour les éventuelles questions, l'aider, etc.<br />Moui.<br />Ben il n'est pas venu.<br />Je n'arrive encore pas vraiment à y croire je dois dire.<br />Mes collègues m'ont dit qu'il avait dit en fin de matinée qu'il allait voir le médecin en début d'après-midi, qu'il avait un petit coup de pompe.<br />Et uis voilà.<br />Sa voiture n'est plus là, on n'a pas eu de nouvelles, mais il n'est juste pas venu à la réunion.<br />Et alors qui va se taper le compte-rendu pendant les vacances de Noël ???<br />Je suis (un peu) hors de moi.<br />S'il a vaiment eu un grave souci, alors je retire tout ce que j'ai dit, m'enfin quand même, il pourrait prévenir, c'est la moindre des choses, non ???<br />On n'arrive pas à le joindre non plus.<br />Bon, allez, je passe là dessus, pas la peine de m'énerver.<br /><br />Et sinon ? Et bien les vacances de Noël la semaine prochaine, et donc l'ambiance de Noël ces jours-ci. Les lumières dans les yeux de mon fils..... A pleurer un peu plus chaque jour.<br />J'ai le coeur si rempli d'amour, et si plein de larmes des chagrins qu'il devra traverser...<br />Je ne devrais pas y penser, je sais bien, mais j'ai si mal au coeur quand il me parle d'Elora, une stagiaire qui est venue à la crèche quelques temps pour un remplacement, et qui n'est plus là, et qu'il veut voir, et qui lui manque, et que toutes les jolies femmes brunes de la terre qu'il croise, c'est "comme Elora".<br />Que sa maman, quand elle n'a pas d'élastique dans les cheveux, c'est comme Elora, que sa petite soeur, il veut l'appeler Elora, et que non, Elora, elle ne vient plus à la crèche, et il a le coeur brisé.<br />Ma raison me dit que c'est un chagrin qui lui apprendra quelque chose.<br />Mon coeur se brise juste en encore plus de morceaux que le sien.<br />Je voudrais lui offrir son Elora sur un plateau d'argent, je me retiens de demander ses coordonnées à la crèche pour la faire venir, je sais qu'il faut que j'accepete qu'il traverse des chagrins. Je voudrais juste que ça me fasse moins mal.<br /><br />Je l'aime, c'est indicible.<br />Je fais de mon mieux, j'espère que ça sera suffisant.<br />C'est juste tellement énorme ce qu'on a dans le ceur pour ces petits êtres merveilleux.<br />Mais avec deux, je vais juste m'évanouir d'amour.....?Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-21498635621760428182011-12-20T08:44:00.005+01:002011-12-21T17:08:52.419+01:00...Que le porte parole du parti politique le plus important du pays (d'après les dernières élections en tout cas) réussisse à dire en direct à la télé qu'il soutient la grève des personnels de sécurité des aéroports qui bloquent les départs en famille pour Noël de milliers de personne, qu'il réussisse à dire qu'il leur donne raison de le faire à ce moment-là, alors là, j'ai juste l'impression que la démagogie dépasse les bornes, définitivement.<br /><br />Cette campagne aura fait bien du mal, et ce n'est pas fini....Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-3534946453025295292011-12-13T08:53:00.003+01:002011-12-13T09:14:52.381+01:00EgalitéParfois, je me dis que finalement, on pourrait atteindre l'égalité hommes-femmes au travail d'une façon un peu inattendue.<br />J'entends bien qu'une future / nouvelle maman est en congé maternité et est donc censée être indisponible pour son boulot (même si j'avoue que parfois, voir les gens quitter comme ça, ne pas se poser la moindre question pendant 4 mois ou plus, et revenir comme une fleur, ça m'horripile...), mais les papas...<br /><br />Ok, ils ont leur congé paternité. Chez nous, c'est plutôt sympatique : je ne leur demande pas de prévenir dans les délais légaux, j'attends de voir quand viendra la naissance, et le nouveau papa pourra alors poser ses jours comme ça lui convient une fois que la naissance est arrivée.<br />C'est souple pour eux, pas vraiment facile à gérer pour moi, mais je me dis que c'est une petite concession qui peut arranger bien des couples au moment d'une naissance.<br /><br />Ok, ils peuvent aussi en profiter éventuellement pour cumuler des congés annuels non encore pris.<br /><br />Bon, mais dans ce cas là, quand l'absence commence à devenir si longue, j'estime qu'ils peuvent être posés un minimum à l'avance, parce qu'en s'arrangeant bien, un congé paternité + les jours légaux pour une naissance, ça peut déjà commencer à faire 3 semaines d'absence du bureau, alors si on ajoute des congés, ça commence à faire long, surtout si ça n'est aucunement planifié à l'avance.<br />On est quand même une petite collectivité, chaque personne représente un service, et donc quand cette personne n'est pas là, c'est tout un service qui disparaît.<br /><br />Bref, je trouve que je suis déjà sympa de laisser prendre le congé paternité au moment de la naissance sans avoir à le planifier, mais alors quand du coup, un agent me reproche de ne pas le laisser y ajouter plusieurs semaines de congés QUAND CA L'ARRANGE ET SANS ME PREVENIR A L'AVANCE, ça m'énerve.<br /><br /><br />Bon, ça, c'est une chose.<br />Mais en plus, cet agent en question avait fait une énorme boulette en octobre. Ca avait fait l'objet d'une longue discussion pour remettre les choses en place, expliquer les conséquences de sa bêtise, et mettre en place un protocole pour que ça ne puisse pas se reproduire.<br /><br />Et devinez ? Bingo, 3 semaines après, EXACTEMENT la même boulette, avec des conséquences encore plus fâcheuses cette fois, sans compter le fait que ça m'ait quelque peu ulcérée de voir que quelqu'un (qui plus est un cadre...) soit capable de faire 2 fois la même aussi stupide bêtise à si peu d'intervalle.<br /><br />Pour des raisons d'emploi du temps, et comme cet agent ne travaille pas dans les mêmes locaux, je n'ai pas pu le voir avant la naissance - 2 semaines plus tard - de sa fille.<br /><br />Alors quand j'ai pu enfin le voir la semaine passée, qu'après les félicitations d'usage (et le gros cadeau qui va avec...) j'ai pu lui parler un peu boulot, que je lui ai reparlé de ces deux épisodes, savez-vous comment il s'est justifié ?<br />"ben oui, mais y avait la naissance, tout ça, c'était difficile de penser à tout !"<br />Je lui ai fait remarquer que la première boulette était intervenue plus d'un mois et demi avant la naissance, la deuxième deux semaines avant et sa réponse "ben y avait tous les préparatifs, tu ne te rends pas compte, j'avais la tête ailleurs !".<br /><br />Euh, si, comment dire, je me rends compte. Des fois qu'il n'ait pas remarqué, je suis une baleine enceinte de 8 mois avec un enfant de bientôt 3 ans à la maison.<br /><br />M'enfin si les hommes commencent à ne plus être compétent à leur poste 2 mois avant la potentielle date de naissance de leur enfant, et qu'en plus, ils estiment pouvoir prendre à leur guise 2 mois de congés suite à cette naissance, ben au final, on arrive à quelque chose près à la durée d'absence de la maman...<br /><br />Donc oui, on pourrait finalement y arriver de cette façon à l'égalité homme-femme au boulot.<br /><br />Si je trouve que c'est un pas en avant ?<br /><br />Hum..................................Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-26213711338900231832011-12-06T16:18:00.002+01:002011-12-06T16:27:28.463+01:00DéfouloirIl me semble que si j'avais une cinquantaine d'année, j'aurais carrément trop honte d'aller voir mon patron une semaine sur deux pour réclamer un truc en commençant systématiquement ses phrases par "ma femme m'a dit que....".<br />Ben y en a que ça ne dérange pas.<br />Pas du tout.<br />Oui, ben voilà, moi, ça me dérange, j'en ai ma claque d'entendre ça.<br />Alors aujourd'hui, je lui ai dit que puisque sa femme sait tout, qu'elle me fasse un courrier clair avec tout ce qu'elle veut pour lui, que ça m'évite de devoir toujours chercher les éléments pour justifier mes réponses, et qu'elle y mette également des références légales correctes à l'appui pour être sûre que ça ne soit pas la 35 000ème de ses lubies sans fondement.<br /><br />Et puis aussi, dans la phrase "je ferme ma porte pour ne pas être dérangée, parce qu'il faut que je finisse un truc urgent", est-ce qu'il vous semble qu'il y a quelque chose qui ne soit pas clair ?<br />Parce que visiblement, ici, personne n'a bien compris.<br /><br />Bref, je ne suis vraiment pas de mauvaise humeur pourtant, mais les jours où je dis que la gestion du personnel, c'est une plaie, je crois que je ne suis pas loin de la vérité....<br /><br />Mais pour finir sur une note positive, alors joyeuse Saint-Nicolas :-)Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-73116093702118338212011-11-22T09:26:00.002+01:002011-11-22T10:37:36.635+01:00L'impossible compréhensionIl y a sûrement des cas où ça fonctionne vraiment, sans frustration et sans heurts.<br />Des cas choisis, pour les meilleures raisons, pas pour des raisons qu'on s'impose.<br /><br /><br />Mais il y a surtout, majoritairement, tellement majoritairement, tous ces cas imposés, ne serait-ce qu'inconsciemment.<br />Parce que c'est plus raisonnable, parce que c'est mieux pour les enfants, parce que c'est le rôle d'une maman, parce que la garde coûte très cher, parce que les premières années sont les plus précieuses, parce que le Papa trouve que c'est mieux comme ça, parce que, parce que, parce que...<br /><br />On se donne des raisons, et elles sont tout aussi valables que n'importe quelles autres.<br />Le hic, c'est que bien souvent, le résultat n'est pas le même.<br />Quand c'est un choix raisonnable, on ne l'assume pas de la même façon qu'un choix de coeur, qu'un choix viscéral.<br /><br />Rester à la maison pour élever ses enfants pendant que le conjoint travaille.<br /><br />Je n'en serais pas capable.<br />Je n'en ai pas envie.<br />J'ai la chance d'avoir le choix.<br /><br />Rester à la maison et les faire garder une (bonne) partie de la semaine, oui.<br />Rester à la maison quand ils sont à l'école, oui.<br />Mais à temps plein, non, ce ne serait bon ni pour moi ni pour mes enfants, ni pour mon couple.<br />Parce que malgré l'amour que j'ai pour ma famille, je sais très bien que je deviendrais aigrie, frustrée, et que je ne serais plus la même personne.<br />Et qu'alors ça ne ferait du bien qu'aux bien pensants de tous ordres qui sont si prompts à dégainer leur fameux "faire des enfants, si c'est pour les mettre à garder toute la semaine, c'est pas la peine".<br /><br />Bref, voilà pour mon mode de pensée.<br />Mais revenons-en à toutes celles qui ont fait ce choix pour tout un tas de raisons plus raisonnables que viscérales.<br /><br />Comment gérer l'incompréhension entre celui (je pars du principe que c'est la femme qui reste alors à la maison, oui, c'est sexiste, mais soyons réalistes...) qui travaille toute la journée, et rentre le soir, avec l'envie de se poser, de se reposer de sa journée de travail, et celle qui, ayant couru toute la journée entre les différentes tâches ménagères, la cuisine, les activités, le bébé qui décidément ne dort pas, le bain, les disputes, etc se réjouit que l'autre rentre pour pouvoir se poser, se reposer de sa journée, en délégant enfin une partie de ses tâches qui elles ne s'arrêtent pas quand finissent les heures de bureau.<br /><br />J'ai été des deux côtés.<br />Et j'avais beau savoir le sentiment qu'on éprouve en étant de l'autre côté, je n'ai pas pu m'empêcher d'en vouloir à mon homme de ne pas répondre à mes attentes.<br /><br />J'ai passé plus de 6 mois sans jamais quitter mon fils. Ses soucis de santé si lourds à gérer au quotidien n'ont sans doute pas aidé à la chose, mais je pleurais d'impatience en voyant l'heure tourner le soir, épuisée d'avoir passé tant d'heures à tourner en rond dans la maison ou le village, avec mon pauvre petit garçon qui pleurait et hurlait sa souffrance et son mal être.<br />Je ne rêvais que d'une chose, pouvoir le donner à porter à quelqu'un d'autre, ne serait-ce que pour pouvoir éponger les derniers vomis que j'avais laissés au sol ou ailleurs, fatiguée de devoir lessiver avec un poupon dans les bras.<br />Et je lui en ai voulu de n'avoir pas manifesté plus d'impatience à rentrer le soir.<br />Je lui en ai voulu d'avoir eu lui aussi envie de passer à quelque chose de plus agréable en rentrant le soir.<br /><br />Depuis que je retravaille, les jeudis matins, le plus souvent, il reste à la maison avec son fils. Je les rejoins à midi, et je reste à la maison l'après-midi.<br />J'ai beau savoir que ce n'est pas simple de faire plein de choses avec mon crapaud dans les pattes, je ne peux m'empêcher de soupirer quand j'arrive et que rien n'est prêt pour le déjeuner.<br />Alors oui, c'est vrai que quand c'est moi qui reste avec mon fils, le déjeuner est prêt quand papa rentre à la maison.<br />Ou presque.<br />N'empêche que je sais que ce n'est pas simple, et pourtant, je ressens cet agacement.<br /><br />Alors si en connaissant les sentiments qu'on ressent des deux côtés, on ne peut pour autant s'empêcher de s'agacer, qu'en est-il de ceux qui n'inversent quasiment jamais les rôles ?<br /><br />Toutes ces mamans qui prennent ces trois années de congé parental pour rester à temps plein avec leur(s) bébé(s), parce que financièrement, c'est la solution la plus acceptable, ou parce que leur métier est si peu épanouissant que cette solution leur tend les bras, ou parce que dans leur entourage, c'est ce qu'on attend d'elles.<br />Peuvent-elles vraiment s'épanouir suffisamment pour ne pas s'attendre à avoir un peu d'aide de leur conjoint à leur retour du travail ?<br />Tous ces conjoints dont le travail n'est pas nécessairement plus épanouissant, peuvent-ils vraiment s'épanouir dans leur foyer en rentrant à la maison le soir pour se voir refiler des marmots qui braillent, des corvées ménagères ?<br /><br />J'ai toujours eu le sentiment que quand on se demande si on aime encore quelqu'un, c'est qu'on ne l'aime déjà plus.<br />Peut-être quand même qu'il y a des situations plus difficiles qui font que mes évidences ne s'appliquent peut-être pas.<br /><br />J'ai de la chance.<br />J'ai parfois envie d'en secouer certains qui pourraient aussi avoir le choix, le vrai, celui du coeur.<br />Mais tous les autres........... ?Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7922688600048440052.post-41337619914615855442011-11-21T16:07:00.002+01:002011-11-21T16:11:08.463+01:00Vive les hormonesNon mais sans rire, je les ai assez maudites, jour après jour, pour pouvoir quand même leur rendre un hommage mérité.<br /><br />S'il n'y a qu'une bonne chose à retenir (hormis le fait qu'elles soient là pour la plus extraordinaire des raisons au monde !), c'est que grâce à ces fichues hormones, je n'ai pas froid.<br />Bon, je ne dis pas que je n'ai JAMAIS froid, mais disons simplement qu'en général, quand il fait ces températures là, avec le chauffage de m... qu'on a au bureau, ça fait un bail que je ne suis plus qu'un glaçon ambulant, surtout au niveau des extrémités.<br />Et là ?<br />Et bien exactement comme il y a trois ans : je n'ai pas froid.<br />Ou alors disons que je me sens presque normale à ce niveau là, moi, la frileuse ambulante.<br /><br />Voilà.<br />C'est tout.Caro Dhttp://www.blogger.com/profile/09624560855105074046noreply@blogger.com5