Je ne sais pas, moi.
Il y a vraiment des choses qui m'échappent.
Ma belle-soeur.
Elle accouche après-demain.
Pas nouveau qu'elle m'agace mais je me demande s'il y a parfois des limites à son absence de...... de.....
Je ne trouve pas mes mots, tiens.
Donc, ma belle-soeur, qu'on appellera BS pour simplifier les choses.
Début mai, elle venait vers moi pour se lamenter que ça faisait déjà 3 mois qu'elle avait arrêté la pilule, et toujours rien. "Alors que pour les deux premiers, c'était venu tout de suite !"
VERS MOI !!!!!
J'avais déjà éclusé pas mal de mes réserves de sang froid en ne réagissant pas à ses jérémiades (je n'avais pas été jusqu'à la plaindre non plus, entendons-nous bien...)
Début juin, elle faisait un test positif.
15 jours de grossesse, et toute la famille le savait déjà.
Soit, chacun sa façon de faire.
Fin juin, je perdais le petit morceau d'espoir que j'avais dans le ventre.
Ce qui coincide avec le début du harcèlement de ma BS pour savoir quand je fais un autre bébé, ça serait "tellement génial qu'on fasse des petits presque en même temps !"
Je note au passage qu'on les voit moins d'une fois par an.
Au bout d'un mois, j'en avais ras le bol, alors j'ai fini par lui dire que j'aurais bien aimé, mais que ça ne s'était pas déroulé comme je l'avais voulu.
Que j'avais commencé à essayer bien avant qu'elle n'arrête la pilule, que 7 mois plus tard j'avais bien cru que cette fois, ça avait marché plus vite (pour moi, 7 mois, c'est vite), mais que ça ne s'était pas passé comme prévu.
Je pensais que ça la calmerait.
Que nenni.
J'ai espacé mes réponses. Le plus possible. Pour ventiler et ne pas m'énerver.
Mais aujourd'hui, son "oh tu sais, vous ne devriez pas vous arrêter à un, c'est vraiment trop chouette de faire le petit troisième. Tu verrais ton frère préparer les trucs pour sa fille, il est trop mimi !", comment dire..........
Je ne réponds pas, je respire, tout ça tout ça.
Mais quand même.
QUAND MEME !!!
Tu t’en vas …
Il y a 10 mois
9 commentaires:
Je comprends ta souffrance et ta colère. PArce que tu en parles ici souvent.
Seulement ce n'est pê pas le cas de ta BS... Saait-elle toute cette souffrance ?
Quand on est sur son nuage on a tendance à ne pas voir les malheurs de nos proches, ne pas ressentir les peines dîtes à demi mots...
Je me fais l'avocat du diable, mais parfois on aimerait tant qu'on nous comprenne sans qu'on ait besoin de parler et pourtant...
Sur le fond, tu as tout à fait raison, il ne faut pas s'attendre à ce que les gens comprennent ce qu'on ne leur a pas dit.
N'empêche que même sans avoir insisté lourdement, elle sait que le premier a été long à avoir, que le deuxième est encore plus difficile et qu'entretemps, un espoir a fait long feu.
Sachant cela, j'estime qu'insister chaque semaine sur le fait "qu'il serait temps qu'on fasse un p'tit deuxième"............
Mouais.
Bof.
Ceci étant, tu as raison pour toutes celles et ceux qui me demandent chaque jour quand je me décide à lancer le deuxième.
A ceux-là, je n'en veux nullement.
Hum, je vis la même chose avec ma soeur, qui en est à son troisième, me dit que ce serait si sympa si ses enfants avaient des cousins... Elle va jusqu'à me donner des conseils (genre "mais tu sais, ça marche mieux si vous vous y mettez quand tu ovules"... je sais bien quand j'ovule, je me fais même une piqûre pour!). Sans compter le "non-dit mais pensé très fort" du "tu te fais trop de souci, regarde, moi je n'y pense pas et ça marche à chaque fois"! Arghl!
Heureusement qu'il y a les blogs! :)
Je t'embrasse,
Speranza
empathie est une chose qui s'apprends, mais malheureusemnet pas tout le monde qui on la capacité de l'apprendre ...cliss qui a du savoir vivre qui se pert...une chance que tu ne la vois pas souvent xx
excuse pour les fautes...je suis en clissss pis c'est même pas moi .....je respire je me calme ...
C'est effectivement terrible comme elle manque d'empathie et... d'écoute! C'est tout de même un membre de la famille assez proche pour savoir combien vous avez ''travaillé'' fort pour enfin avoir votre petit amour.
Mais je suis d'accord avec Mona. C'est en te lisant que j'ai commencé à comprendre un peu mieux la profondeur, l'ampleur de la douleur causée par la difficulté, ou l'impossibilité, d'avoir des enfants. Ce que je savais, mais bien évidemment sans savoir vraiment...
Amitiés
France
Conasse...Je parle de ta bs bien sûr!
Bisous
Lenaig
@ Speranza : moui, comme tu dis. Heureusement...!
@ Cryzal : respiration abdominale, souviens-toi ;-)
@ France : Que ça soit Mona ou toi, le peu que je connais de vous me permets néanmoins d'affirmer que vous n'iriez pas demander à votre belle soeur que vous savez peu fertile et qui a fait une fausse couche : "bon, alors, tu fais quand un p'tit frère à ton premier ?"...
@ Lenaig : elle a choisi le jour de ton anniversaire pour accoucher la vilaine ;-)
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