mardi 11 décembre 2012

Maux

Quand le mal devient physique, alors c'est que véritablement, on est allé au bout de ce qu'on peut supporter.
Mon estomac se tord depuis ce main, je ne PEUX plus supporter les agissements de mon Président et d'une de mes collègues.
Ca devient épidermique, ils vont trop loin, non seulement je refuse de cautionner, mais je crois aussi que je ne suis bientôt plus capable de les avoir en face de moi sans avoir envie de leur cracher à la figure.
Et autant dire que pour que j'en arrive là....

Les choses plus qu'à la limite de la légalité, c'est loin d'être la première fois.
Mais quand ça devient ouvertement frauduleux, qu'on me demande de me taire et de fermer les yeux, et qu'on recommence, qu'en prime, on fouille mon bureau, etq ue quand je vais rappeler que certaines choses sont interdites, on me rigole quasiment au visage, là, ça va plus loin que tout ce que je suis censée endurer au bureau.

Alors j'hésite : envisager un congé parental à temps plein au plus tôt et faire savoir avant ce qui se trame ici, mais avec peu d'espoir que ça change les choses, ou aller plus loin, voir ce qui peut être fait pour sanctionner ces comportements, mais alors accepter que ça prenne pas mal de temps et d'énergie...

J'enrage.


Ah, et puis aussi, décidément, je ne supporte pas les hypocrites.
Au final, ceux qui condament par derrière mais font des ronds de jambes par devant, je crois qu'ils m'énervent tout autant.

mardi 4 décembre 2012

Chef

Reflexion tout à fait personnelle du jour : un bon chef, c'est celui qui sait où trouver les infos dont il a besoin, et qui sait tirer le meilleur de chacun de ses collaborateurs.
Pas un je-sais-tout, pas un c'est-moi-qui-ai-raison-parce-que-c'est-moi-le-chef.

Dieu que les choses iront mieux quand tout le monde aura intégré ça.


vendredi 30 novembre 2012

Cadeau

C'est bête, et je ne sais pas ce qui me prend, mais me voilà avec un besoin urgent et irrépressible de dire à quel point mes enfants m'ont transformée, de dire à quel point leur existence est un cadeau, une bénédiction.

La fatigue me mène parfois dans mes derniers retranchements, mais pour autant, ils m'apportent tellement, que je ne pourrais même pas lister toutes ces choses qu'ils ont changé dans ma vie.
Parfois, je freine tout ce que je peux, j'essaye de ne pas trop les laisser faire, mais quand je regarde avec plus de recul, je me rends compte que c'est toujours pour le mieux.

Et alors là, juste là, je me sens emplie d'une immense sérénité.

Comme si plus rien ne pouvait m'arriver, tant qu'ils sont là, dans ma vie.


mardi 13 novembre 2012

Journée de la gentillesse

J'ai entendu à la radio tout à l'heure que c'était la journée de la gentillesse.
Alors j'ai juste pensé à deux choses qui nous sont arrivées récemment, et qui m'ont juste éberluée.

La semaine passée, nous entrions dans un parking souterrain bien rempli, voire saturé. On tourne un peu à la rechercher d'une place, et puis à un moment, un gars était debout à l'entrée d'une rangée de places, nous fait signe et nous dit "je vais sortir, la voiture blanche là-bas", et sur ce, il tourne les talons, monte dans sa voiture, et nous laisse sa place.
Ben voilà, ça m'a scotchée. Mon homme et moi on a bien cherché à savoir quel était son intérêt à attendre là gentiment que quelqu'un arrive pour lui indiquer une place qui allait se libérer.
Ben aucun. Juste le plaisir de se dire qu'il a rendu service à quelqu'un.
C'est devenu bien rare, c'est d'autant plus précieux...

Et cette semaine, l'un de nos voisins qui nous apporte le nuancier de leur peintre qui va repeindre leur maison. Parce qu'un de leurs murs donne chez nous, et que donc tant qu'à le repeindre, autant que nous choisissions la couleur puisque c'est nous qui allons le voir.
Alors ok, pour repeindre ledit mur, il faut qu'on laisse passer les camions par chez nous, et qu'on laisse mettre un échaffaudage qui prenne appui sur notre terrain, m'enfin quand même. Waouw.

Bref, voilà, c'est tout.

mercredi 31 octobre 2012

Zen...

Il est 12h17.
Le mercredi, à 13h, je récupère ma fille.
Je dois donc partir du bureau vers 12h50.
Je déjeune alors rapidement au bureau avec mon homme avant de partir.
Aujourd'hui, comme il a un peu de temps, il me dit qu'il s'occupe de commander une pizza.

12h16, je l'appelle, étonnée de ne pas encore le voir arriver.
Et pour cause.
Il n'a même pas encore commandé la pizza.

Oui, ça m'énerve.

lundi 22 octobre 2012

Femme de ménage.

C'est bête comme titre, disons que c'est le mot qui m'est venu à l'esprit ce matin en pensant à moi, et à mon boulot.
J'ai l'impression que je passe le plus clair de mon temps à devoir ménager les susceptibilités de tout un chacun.
Alors je me suis dis que j'étais une femme de ménage en quelque sorte.
Parce que la femme de ménage, elle a à peine fini de nettoyer qu'il faut recommencer.
Ben moi, c'est pareil.
Et je crois que j'y mets un peu moins de bonne volonté depuis ma reprise de boulot, un peu comme si j'avais le sentiment que ces vieux là (pardon, ce n'est pas politiquement correct, mais voilà, c'est un constat, les élus d'ici sont plutôt âgés...) devraient un peu affronter la réalité au lieu de l'avoir toujours édulcorée.

Et le résultat, parfois, m'agace prodigieusement (j'ai toujours envie de siffler la fin de la récré...), mais parfois, j'ai aussi l'impression que je m'en amuse.
Et ce matin, je m'amuse, voilà.
Je les trouve ridicules, et je suis au spectacle.
Au premier rang en plus. Je me délecte ;-)

jeudi 4 octobre 2012

Tournant

Cette fois, le tournant est amorcé. J'ai annoncé lundi à mon Président que je ne voulais plus diriger ma collectivité.
Je ne peux pas cesser comme ça, d'autant que les challenges de cette fin d'année sont nombreux, on absorbe une autre collectivité au 1er janvier, des études organisationnelles sont en cours, bref, je suis à ma place encore quelques temps, mais voilà, au moins, c'est dit.
Ce que je ferai après, je n'en sais rien.
Si je m'écoute aujourd'hui, j'arrête tout, je me recroqueville dans mon cocon, et je m'occupe de mes petits.
Peut-être pourtrant que je resterai encore, à un autre poste, au moins un temps, peut-être à temps partiel.

A suivre donc.

De toutes façons, ma famille a décidé pas mal de choses pour moi.
Je suis à la maison. L'épuisement a eu raison de moi, je ne peux plus conduire, ni raisonnablement sortir, je suis bien trop faible, mes yeux sont voilés de noir plus souvent qu'à leur tour.
J'ai donc gardé ma fille avec moi jusqu'à aujourd'hui, n'étant pas en état de la conduire à la crèche.
Et puis de toutes façons, elle a fait 2 jours à plus de 40°, c'était bien aussi qu'elle reste dans son environnement pour s'en remettre.
Aujourd'hui, son papa ayant des horaires plus corrects, il a pu l'y emmener, et pourra la récupérer cet après-midi.

Je donnerais beaucoup pour quelques heures de sommeil. Rien que 3 ou 4 heures me sembleraient un bon début.
Je suis seule, je pourrais dormir, mais je n'y arrive pas.

C'est fou de constater les ressources qu'on trouve en soi pour nos enfants. Je ne suis plus qu'une ombre, et pourtant, quand je suis avec eux deux, j'arrive à faire en sorte que leur vie continue de la même façon (avec un peu moins d'allant quand même...).

Tout ce qui compte pour moi, c'est m'occuper d'eux, en être encore capable.

Et je pourrais bouffer la moitié de la terre et ses conseils devant mes cernes et ma pâleur.




mardi 4 septembre 2012

Luxe

Avant....
Avant, quand je pensais luxe, je pensais shopping dans des boutiques de grandes marques, je pensais farniente au bord d'une piscine à débordement donnant sur la mer dans un hôtel de prestige...

Il n'y a pas si longtemps, je me disais que le luxe, finalement, c'était le temps. Le temps de profiter de sa vie au lieu de courir.

Aujourd'hui, même si j'ai toujours une conscience aussi aigue de la richesse que représente le temps, je pense que le luxe ultime, c'est de savoir s'effondrer. Et d'avoir aussi près de soi une personne qui saura quoi faire pour vous aider à vous remettre debout.

vendredi 24 août 2012

Août

Septembre devrait être plus prolixe....

Août aura donc été mon dernier mois de maman à la maison.
Un mois bien fatigant.
On a été en vacances, il a fallu gérer les difficultés de sommeil de ma petite puce qui fait ses dents, la chaleur, le manque de sommeil de mon "grand", tout ça dans un appartement de 3 pièces.
Pour moi qui suit habituée à beaucoup d'espace, c'était tout un défi.
Ereintant le défi.
Mais au moins, j'ai vu mon bonhomme s'éclater dans l'eau toute la journée, j'ai vu ses yeux briller de bonheur devant les orques, les dauphins, les otaries, les requins.

La cohabitation à 4 dans un espace bien moindre que notre lieu de vie habituel aura été rude aussi pour mon homme et moi.
J'ai vraiment hâte de retrouver du temps pour moi, pour pouvoir aussi nous en donner, à nous, autrement qu'au milieu des cris de nos petits.
Pour autant, ça veut dire aussi que je vais devoir retourner au boulot.
Je n'ai pas eu le temps de beaucoup en parler, mais il y a des soucis de ce côté aussi.
Je reprends donc en ayant une relation très mauvaise avec mon Président.
Le manque de sommeil n'aide pas à prendre du recul, mais comme je ne vais pas de sitôt combler ce manque, je ne suis pas sûre de réussir à rester zen très longtemps face à lui.

Il est de toutes façons temps pour moi de passer à autre chose.

J'ai plein de choses à dire, mais tellement peu de temps pour le faire.

Ma fille a fini sa petite sieste, je termine à une main, avec l'envie de revenir, bientôt, plus souvent.
Parce que mine de rien, écrire, ça aide...!

vendredi 27 juillet 2012

Juillet

Un petit mot, juste pour dire que juillet n'aura pas été privé de billet.
Je savoure mon dernier jour en tête à tête avec ma princesse.
Denrier jour de crèche aussi pour mon grand garçon.
Après, ça sera les vacances, puis la rentrée à l'école pour lui, et à la crèche pour ma puce.
Et au boulot pour moi....

Alors oui, je savoure cette journée, je câline mon petit bébé, qui n'en sera bientôt déjà plus vraiment un, et je bénis ces 6 mois passés avec elle.
Pas toujours facile, ce tête à tête, mais ô combien précieux...

J'ai le coeur déjà un peu nostalgique, mais rempli d'amour.

jeudi 7 juin 2012

Mieux

Preuve que mon sommeil n'a pas grand chose à voir avec l'état de mon couple : ça fait 10 nuits que ma fille me fait vivre un enfer, mais ça va mieux quand même.
Oh, je suis certes épuisée et découragée le matin, me demandant comment je vais réussir à aller au bout de la journée, et surtout, avec la peur de les mettre en danger si jamais je sombre, mais je tiens le choc, encore, et le fait que ça aille mieux avec mon homme, au moins provisoirement, y est sans doute pour beaucoup.
Le lendemain de mon dernier message ici, au milieu de la nuit, que je passais dans le salon, devant la télé, pour moins cogiter, il m'a rejointe et m'a dit qu'il s'inquiétait, qu'il ne comprenait pas ce qu'il se passait (...)
D'abord, je n'ai pas su quoi répondre tellement tout se bousculait, puis, j'ai juste dit que j'allais partir.
Pas le quitter, juste partir, avec les enfants, pour préserver un peu tout le monde, et moi entre autre.

Il faut croire que jusque là, il n'avait vraiment pas pris la mesure de ce que je ressentais, malgré tous les signes, les mots, etc.
Il n'a pas été se recoucher, signe que vraiment pour une fois, il se passait quelque chose dans sa tête.

Je ne peux pas dire que depuis tout aille bien, tout ne peut pas aller si vite.
Mais les choses s'améliorent, disons qu'il y met enfin un peu plus de meilleure volonté.
Dieu que ça fait du bien !

Il a même réussi à se lever un matin, pour aller s'occuper de son fils sans moi !!!!!!
Je n'y croyais pas vraiment, je me demandais si mon manque de sommeil me donnait des hallucinations.
Je ne fais pas de plans sur la comète, je prends les choses comme elles viennent.
L'amour que je lui porte mérite que j'essaye, mais pas à n'importe quel prix, je sais bien.

Parallèlement à tout ça, j'ai de gros soucis au boulot, qui me font penser que ma place là bas n'est plus assurée très longtemps.
J'en saurai un peu plus demain...

Mais mon coeur continue de se focaliser sur ce que je vois dans les yeux de mes petits, il est chouette ce coeur là, il me sauve la vie, à bien des égards !

Merci pour vos mots qui font du bien, et qui aident à y voir plus clair quand tout s'embrouille...

jeudi 17 mai 2012

Mon bonheur dans leurs sourires

Misère de misère, il suffit que je tourne un peu le dos à mon PC pour que blogger me change tout !

Mais bref.

J'écris d'une main, ma merveilleuse petite fille accaparant mon bras gauche.
Il me faudra vraisemblablement plusieurs jours pour venir à bout de ce billet, mademoiselle ma princesse n'aimant guère me partager avec une machine (et pourtant, je tente la diversion musicale fort sympathique !!).

Suite à mon dernier billet, mon moral ne s'arrangeant guère, j'ai décidé de faire lire ma prose à mon homme, pour lui donner l'opportunité de comprendre.
Il a lu en silence, sans que je ne puisse décrypter d'émotions dans ses yeux. Il faut dire qu'il était tard.

Depuis, je dois dire, pas de changement. Je crois que c'est comme s'il ne savait pas.
(je poursuis, il est 3h30, tout le monde dort, enfin presque...)
Je n'en ai pas reparlé non plus, j'ai l'impression que ça ne sert à rien.
Il ne va pas bien, c'est un fait, la vie avec des enfants en bas âge ne lui convient pas. Il les aime, il les a voulu, mais il ne supporte pas de vivre avec ces petits êtres bruyants qui ne nous permettent pas de vivre notre vie au rythme que nous souhaiterions.
J'ai parfois cette impression que toute son énergie est tournée à chercher à échapper à leur présence.

Alors je vis ça de deux façons : quand il n'est pas là, la plupart du temps, ça va, je me raisonne, je me dis que tout ira bien, que je me suis fait une montagne de pas grand chose.
Quand il est là, c'est tout de suite moins facile.
Si mon Tinamour est calme, tout va bien.
Mais le soir, il est fatigué mon petit bout d'homme, alors forcément, un enfant de 3 ans fatigué, c'est un enfant un peu moins calme.
Et il suffit alors de 30 secondes pour que son père soit exaspéré et le fasse savoir.
Et dans ces cas là, moi j'ai juste envie qu'il parte. Ou de prendre mes enfants et de partir.

Je l'aime, j'ai envie que ma vie soit avec lui, mais j'ai aussi envie de m'enfuir.
Ces derniers jours, je me suis dit que j'allais chercher un gîte dans le coin, et aller m'y réfugier avec les enfants quelques jours.
Je ne lui ai pas dit. J'ai envie qu'un soir, il rentre et qu'on ne soit pas là. Pour voir ce que ça lui ferait.
Je m'interroge simplement sur ce que je dirai à mon fils...

Une chose est sûre : je ne peux plus continuer à gâcher les rares moments de sommeil que je pourrais avoir à me torturer l'esprit à cause de ses états d'âme.
Parce que pour moi, ces moments de la petite enfance de mes amours sont primordiaux, et je ne veux pas les gâcher avec tout ça.
Je veux juste savourer mon bonheur d'avoir ces enfants.
J'en ai marre de gérer le reste.

Un exemple débile : il a acheté une voiture de sport.
Ca faisait bien 2 ans qu'il attendait de trouver celle qu'il voulait (et pssait des heures chaque semaine à la chercher...), et c'est fait, depuis 2 jours il l'a trouvée et commandée.
Parfait. Il fait sa crise de la quarantaine, très bien, si ça peut aider, moi, je vote pour.
Oui, sauf que bien sûr, c'est pas donné cette voiture.
Pour les dépenses du couple, nous avons un compte commun que nous alimentons en fonction de nos revenus respectifs. J'ai donc trop gentiment proposé que nous financions cette voiture selon les mêmes proportions. Ce qui revient à ce que je lui donne 10 000 € pour financer sa crise.
Sachant aussi qu'il va falloir qu'une fois par semaine, il aille chercher son fils avec cette voiture, que mon petit coeur sera donc dans son siège auto mais à l'avant, et que rien que d'y penser (la route est dangereuse entre la ville où est la crèche et la maison...), je tremble.
Sachant donc aussi que tant qu'il aura cette voiture, il ne pourra pas s'occuper des deux. Y compris quand j'aurai repris le travail. Il faudra donc que JE m'organise en conséquence.

Bref, je trouve que c'est pas mal de concessions de ma part, que je faisais sans sourciller, juste pour qu'il puisse avoir son trip.

Et donc cette voiture, il faut qu'il aille la chercher à 5h de trajet d'ici.
Déjà, il n'a bien sûr pas envisagé de le faire avec moi (ou nous plutôt...), il a contacté 2 copains.
D'abord, il a proposé de faire ça pendant ses prochaines vacances. Oui mais c'est dans un mois, donc finalement, il a décidé de faire ça un mardi, le jour où il a le moins de patients à déplacer.
Et puis, il a suggéré que ça pourait être un jeudi, jour où Tinamour n'est pas gardé, et où il est d'habitude au moins la demi-journée avec ses deux enfants et moi à la maison.
Là, ça a commencé à m'agacer. Parce que oui, finalement, on s'en sort très bien (mieux souvent...) quand il n'est pas là, mais ça redevenait tout un symbole.
Et hier soir, j'ai compris que finalement, il voulait faire ça en deux jours. Un week-end.
Se faire un vrai big plaisir quoi.

Oui, parce que sa voiture, ce n'est pas déjà un super plaisir ???
Bref, quand j'ai compris ça, ça m'a un peu énervée, et il l'a vu. Alors il m'a dit "ouais, bon, ben j'ai compris, je vois bien que j'ai la pression".
Ca m'a encore plus énervée.
Je lui ai dit froidement que je trouvais que c'était une drôle de pression que d'acheter une telle voiture avec l'argent du couple, voiture qu'au passage je n'aime pas, alors il m'a coupée, en me disant que de toutes façons c'était SA voiture, que je n'avais pas à l'aimer.
Ouais, ben mon gars, je la paye aussi TA voiture et TA crise.
Alors pars toute une semaine si ça te chante, moi je m'occuperai de ta famille et de ta maison comme 100 % de mon temps, ça ne changera rien, à ceci près que je n'aurai plus un rond et un crédit en plus sur le dos.

Alors non, cette nuit, je ne dors pas.
Et oui, cette nuit, j'ai juste envie de partir...
Et demain, je serai encore plus fatiguée, et c'est férié, alors tout le monde sera à la maison.
J'ai déjà peur.

Et je ne veux plus gâcher ces moments merveilleux de l'enfance de mes petits.
Je voudrais juste profiter de mon bonheur d'être avec eux.
De ma chance qu'ils soient dans ma vie.
Je sais que c'est très exclusif, mais en même temps, ça passe tellement vite, je n'ai pas envie de me retourner bientôt et de me dire que je suis passée à côté pour des sombres histoires qui ne dépendent pas de moi.

Alors je réfléchis à comment faire pour le mieux. Je cherche LA solution.

En attendant, je vis chaque journée de ma princesse comme un cadeau, je serre fort mon fils quand je vais le chercher en fin de journée, et chaque soir, quand il dort, je continue d'aller le voir dormir, dès que ma puce m'en laisse l'occasion.
Cet amour est tout bonnement incroyable.

Parfois, je me dis que c'est un peu schyzophrène tout ça.


lundi 16 avril 2012


Si je ne le dis pas, ça ressortira de toutes façons, d’une
façon bien moins posée, dans les jours à venir.
Parce que j’ai ressenti ça comme la dernière des
humiliations, la plus douloureuse des blessures.
Et comme une trahison définitive.

Hier, devant un public entièrement acquis à ta façon de voir
les choses, tu m’as mise à terre.

Nous étions avec nos familles et nos amis, avec
accessoirement aussi une des nounous de notre fils, dont j’espère qu’elle aura la sagesse de ne pas
aller le répéter à ses collègues. Et devant tout ce monde, sachant très bien
que je n’entrerai pas dans le jeu et que je ne répondrai pas, tu as dit que
j’étais le paillasson de notre fils. Oh, pas en ces mots, non, mais tout aussi clairement quand même.

A Noël, quand mes parents m’avaient dit que je faisais de
mon fils un asocial, que je gâchais d’avance sa vie, qu’ils n’en voudraient
même pas à l'école maternelle, j’avais déjà terriblement souffert de ton absence
totale de soutien.
Devant tes parents et ta sœur aussi, quand ils sont si durs
envers mon fils, qu’ils sont capables de le snober complètement parce qu’un bébé a
fait son apparition dans la famille, et que toi tu entres dans leur jeu, là
aussi je souffre de me sentir si seule.

C’est déjà dur de ne pas être d’accord, mais l’étaler comme
ça, est-ce bien nécessaire ?

Mais aussi et surtout, je ne me sentais déjà plus une femme
dans tes yeux, mais maintenant, je ne suis même plus la seule chose que je
pouvais encore être, je ne suis même plus une mère.

Je ne suis plus rien.

Tu sais à quel point je suis fatiguée, tu n’as même pas la
décence de m’aider un peu à traverser tout ça.

Tu m’as achevée.
Je me sens achevée.
Je me sens morte.
Hier, tout ce que je voulais, c’était disparaître.
N’avoir plus jamais à subir tout ça.

Si je reste en vie, c’est pour mes enfants.
Je regarde en arrière ce que j’étais, la valeur que je
pouvais avoir et sentir, je n’ai plus rien de tout ça.
Je ne vaux plus rien.

Et le plus ironique de l’histoire, c’est que si je vais
parler à quelqu’un de tout ça, on classera ça dans les dépressions post partum.
La bonne blague.

dimanche 11 mars 2012

Avis de princesse

Vite vite, parce que mes moments à deux mains sont comptés, je viens annoncer la naissance (il y a presque 2 mois uand même !) de la plus extraordinaire des merveilleuses princesses.

Mille pardons pour le temps écoulé depuis sa naissance, mais c'est que la demoiselle refuse obstinément de vivre autre part que blottie entre mes bras. Jours et nuits.
C'est fatigant, mais merveilleux.
Et il me suffit de penser aux jours lointains où je regarderai, de loin, ma fille vivre sa vie, pour trouver que c'est une période bénie que ces moments passés l'une contre l'autre.
Tant pis pour tous ceux à qui ça ne plaît pas. Tant pis pour les esprits chagrins.
Un enfant ne reçoit jamais trop d'amour.
Et les jours et nuits semblent parfois interminables, mais le temps file, tellement tellement trop vite...

A très bientôt pour plus long. Pour mon Tinamour qui grandit.
Pour le reste de la vie qui continue d'être parfois..... pas comme on voudrait.

mardi 10 janvier 2012

L'inconséquence

Je suis souvent choquée par l'inconséquence des gens.
Je ne sais pas si c'est moi qui mets trop d'importance dans certains "détails", mais je suis souvent ahurie (et profondément agacée aussi...) par le comportement des gens.

Déjà pour le baptême de mon Tinamour, j'ai dû modifier plusieurs fois les dates parce que mon frère devait s'absenter (ce qu'il n'a finalement pas fait), puis parce que ma belle-mère voulait se faire opérer du genou (ce à quoi elle a finalement renoncé).

Cette fois, pour le baptême de ma chipette à venir, j'ai consulté en premier lieu mon frère (en l'occurrence ma belle soeur puisque comme dans la plupart des familles, c'est elle qui tient le calendrier des choses à faire à jour...), sachant que c'est lui qui habite le plus loin.
On s'est donc mises d'accord sur le week-end au milieu de leurs vacances de Pâques, pour qu'ils aient le temps de faire le voyage avant et après sans que ça ne prenne de jours d'école à ses enfants.

Moi, j'ai noté cette date, et je l'ai transmise à tout le monde.
Et j'aurais fait de même si je n'avais été "que" la tata.
Ca aurait été noté, réservé, booké.
Et vous devinez bien qu'elle, elle n'a rien fait de tout ça.
Et ce matin, elle me demande si on a prévu le baptême, et si oui, si on a une idée de la date.
Je veux bien que tout le monde ne soit pas doté de la même mémoire, m'enfin là, je me dis quand même qu'il ne s'agit que de bonne volonté, pas de mémoire.
Ca m'agace.

Je n'ai pas répondu, j'ai fait comme si je m'étais éclipsée de devant mon PC.


Mes beaux-parents aussi.
Nous leur avons annoncé en juin dernier que j'étais enceinte, et que si tout se passait bien, ils auraient un autre petit enfant fin janvier.
A l'automne, ils décidaient de partir 2 semaines en vacances du 16 au 31 janvier.
Et maintenant disent que ça serait bien que j'accouche pour qu'ils puissent voir leur petite fille avant de partir.
D'habitude, on les appelle le week-end. J'ai bizarrement oublié de les appeler ce week-end.
Ca aussi ça m'agace.


Certains collègues ou élus enfin.
Il y a ceux à qui ça échappe complètement que je vais accoucher dans très peu de temps et qui ne s'émeuvent pas de me voir au boulot.
Et bien finalement, ceux là m'énervent beaucoup moins que ceux qui m'accueillent systématiquement par une petite phrase bien attentionnée me disant que je ne devrais pas être là, qu'il faut que je me repose, que je me soigne, etc; et qui sont paradoxalement les premiers à venir me voir en commençant un peu comme ça : "dis, avant que tu ne partes, ça serait bien que tu puisses faire encore ci, ou ça".
Déjà en temps normal, je n'aime pas qu'ils me disent les choses comme ça (oui, parfois, j'ai le tempérament petit chef qui ressort), mais je ne dis rien.
Mais curieusement, en ce moment, ça m'exaspère particulièrement....
Et allez comprendre pourquoi c'est généralement les choses dont ils me parlent qui disparaissent en dessous de la pile des choses en retard...

Je m'arrête là, pourtant, Dieu sait que je pourrais continuer encore et encore....

Sur ce, je mets de côté tous ces vilains, et je retourne couver mon bonheur perso :-)