jeudi 26 mai 2011

Ne pas chercher à comprendre

Je suis un peu frustrée.

Déjà, parce que j'ai passé quelques années à essayer de prouver que non, toutes les relations de pouvoir ne sont pas nécessairement pourries, et que parfois, j'ai bien du mal encore à en trouver qui soient encore vraiment saines et dénuées d'arrières pensées.

Et puis là, dans le courrier, un compte rendu d'une commission sur l'aménagement numérique, dont j'apprends qu'elle est présidée par..... mon Président.

Les bras m'en tombent.

Celui là même qui fustige les réseaux sociaux, le monde virtuel, l'évolution inquiétante de la société depuis l'avènement d'internet, et j'en passe.

Alors ça ne change rien, un Président reste un Président, et ce n'est pas parce que c'est lui qui préside que le résultat sera mauvais, m'enfin quand même, qu'est-ce qu'il fait là...??

Parce qu'il se rend compte que non, ça ne sera pas si facile de laisser tomber en 2014, et que s'il veut toujours être dans la course, un petit truc bien moderne comme ça, ça fera bien sur le CV ?

Mouais, j'ai du mal là.

vendredi 6 mai 2011

Traces

Des traces du passé là où je n'aurais même pas eu l'idée de les chercher.
Ce matin, j'ai emmené Tinamour à la crèche. Il était tout fier avec son petit sac contenant un petit cadeau pour un de ses copains qui a eu son anniversaire récemment.
Et puis dans son casier, une enveloppe. D'un autre petit copain.

Une invitation à une fête d'anniversaire.
Je n'ai ouvert l'enveloppe que dans la voiture, et quelle chance.
Je me suis transformée en fontaine.
Et ça fait bientôt une heure, une heure que je n'arrive pas à sécher mes larmes.
Je suis au bureau, je me cache de mes collègues.
Leur dire quoi sinon : oui, je pleure, parce que mon fils est invité à un anniversaire ?

Même moi je ne me souvenais plus.
Et dans ma voiture, à l'arrêt, sur le parking, des milliers de souvenirs. Des milliers.
Je n'en reviens pas.
Oh oui la mémoire fait des choses incroyables. Certains tiroirs, dont on ignorait jusqu'à l'existence et qui s'ouvrent au moment le plus inattendu.

Et tout à coup, ce rappel douloureux de tous ces sentiments qui me vrillaient le coeur de petite fille (puis de plus grande...), quand je voyais les autres enfants aller chez les uns, les autres, faire la fête, offrir et recevoir des cadeaux, des bonbons, faire des jeux, se déguiser, se maquiller.
S'amuser.

Ce sentiment d'être là comme un cheveu sur la soupe le lendemain de ces grandes fêtes, quand tout le monde se rappelait comme la journée avait été fantastique.

Quand je sais qu'un tiroir est dangereux, je fais ce qu'il faut pour n'avoir pas besoin de l'ouvrir, ou alors, je prends toutes les précautions qui s'imposent avant de l'approcher.
Ce tiroir-là, j'avais oublié qu'il existait.
Combien y en a t-il encore comme ça ?

Je me sens tellement bête de pleurer, alors que je suis si heureuse pour mon fils, qui ira, lui, à cet anniversaire, dussé-je pour ça renoncer à une réunion où ma présence est censée être indispensable.
Mais je vois devant moi cette petite fille avec ses jolies couettes, et j'ai juste le coeur qui me fait un mal de chien.

mercredi 4 mai 2011

Message personnel et indiscret

Mona, c'est fini les news de par chez toi ? :-(