Comment ça, c'est pas un vrai titre ça ?
Meuh si, allez !
Bon, c'est juste que je ne sais pas du tout de quoi je vais vous parler.
Je suis en stand by. Enfin j'attends mon Président qui devait se pointer vers 17h, qui n'est toujours pas là, alors que les portes de la mairie dans laquelle nous avons notre siège pour quelques mois encore vont fermer dans.... Euh ben non, ça y est, elles sont fermées... (il est 18h01 à l'heure où je commence ce billet).
Sauf que là, je me dis que comme il m'avait dit qu'il passerait, si ça se trouve, il va appeler dans 5 mn pour dire qu'il est devant les portes closes.
Là, vous allez me dire, c'est pas mon problème, j'ai qu'à partir.
Mouais, sauf que j'ai envie de papoter avec mon clavier, et si je rentre, je vais être emportée par le quotidien des choses à faire à la maison : faire un énorme câlin à mon chat, puis allumer un bon feu pour qu'il fasse une température décente dans le salon, appeler ma mère, appeler une copine que je dois inviter samedi soir, trouver un truc à manger qui me fasse envie (ça ça prend boooooooocoup de temps !), et voilà, chéri sera là, on dînera, on se dira qu'on s'aime (c'est beau hein !), et je serai tellement naze que j'irai me coucher.
Bref, tout ça pour dire que vaut mieux que je papote un peu avant de rentrer, en plus, comme ça, j'attends que chéri ait fini de travailler, on rentre en même temps, on fait des économies, on fait du bien à la nature, on laisse un monde en meilleure santé à nos enfants, enfin bref, voilà, j'ai toutes les raisons du monde de rester ici encore un moment.
Et puis en plus, si mes chers collègues fonctionnaires voulaient bien être un peu plus fidèles à leur réputation de .... fonctionnaires, ben il serait temps qu'ils m'abandonnent, pour que je puisse enfin chanter comme ça me plaît dans les bureaux déserts...!
J'entends déjà les rabat-joie dire que je pourrais travailler au lieu de vous papoter... JE SAIS.
Mais je crois que passé une certaine heure, mon cerveau n'est tout simplement plus disponible.
Non, en fait, ça n'a rien à voir avec l'heure, c'est juste le cumul d'heures de travail dans la journée qui fait qu'à un moment, j'arrive à saturation.
D'ailleurs, vous n'imaginez pas à quoi ressemblerait ce texte si je ne corrigeais pas un mot sur deux.
Mes doigts ont une fâcheuse tendance à inverser les lettres dans les mots...
Moi j'appelle ça de la fatigue, mon cher et tendre lui estime que ce sont mes deux neurones restants qui ont de plus en plus de mal à entrer en connexion l'un avec l'autre pour donner un petit quelque chose de sensé...
Au passage, il est 18h26, toujours pas de Président en vue...
Et je précise quand même que je n'ai pas mis 26 mn à écrire les quelques lignes qui précèdent (sinon, vous allez tous souscrire à la théorie de monsieur mon amour...), c'est juste que le téléphone ne cesse pas de sonner, lui, quand les portes sont fermées à clef...
Vous savez que je vais mieux ? La meilleure preuve : je suis encore capable de ne pas dormir au bureau alors que j'y suis depuis 8h ce matin...
Y a pas si longtemps que ça, je piquais déjà du nez à 14 ou 15h...
Y a un progrès indéniable.
Et les derniers résultats sanguins étaient encourageants. Ceci expliquant sans aucun doute cela.
J'étais donc déjà heureuse, mais alors là, vous imaginez que je crève les sommets en matière de bonheur !
Bon, y a toujours un petit truc de prudence qui me fait dire de ne pas me réjouir trop vite, mais au diable la prudence pour ce soir : je vais avoir un petit garçon, je vais lui faire (ouais, quoi, c'est pas moi qui vais la faire, mais c'est moi qui l'ai pensée !) une chambre trop belle (enfin si chéri réussit à transformer en réel les images de mon esprit un peu... comment dire.... Enfin vous voyez...), et on sera heureux, tous les trois et mon chat (je compte pas les poissons, j'arrive pas à savoir s'ils sont heureux ceux là...), et voilà.
Pas plus compliqué que ça !
Mon ventre s'arrondit sérieusement.
J'ai encore un peu de mal à faire avec, mais en même temps, j'aime tellement de tout mon coeur le petit gars qui est en train de faire son nid là dedans que je ne peux que l'aimer ce ventre bien rond !
Et son papa... je vous ai déjà dit comme je l'aime ?
Je l'aime tellement celui-là qu'hier soir, en faisant les courses, je lui ai acheté des tartes flambées.
Qu'on soit bien d'accord : j'ai HORREUR de ça, de l'odeur que ça dégage, de l'idée même de tarte flambée.
Mais voilà, lui, il aime ça.
Très bien.
Mais nous avions convenu qu'il n'avait pas besoin d'en manger à la maison.
Mais là, j'avais TELLEMENT envie de lui acheter un truc pour lui faire plaisir, et il n'y a tellement pas le choix dans un petit supermarché, que j'ai acheté deux petites tartes flambées.
Même lui il n'y croit toujours pas. Ca m'a valu un de ces serrages dans ses bras !!!
Bon, je ferai moins la fière tout à l'heure quand on va les mettre au four et que ça va embaumer toute la cuisine, mais n'empêche qu'avec autant d'amour, je suis sûre que je vais être capable d'endurer ça.
Me brosse bien les dents deux fois par jour avec un truc qui me donne envie de vomir, alors je peux bien supporter le temps d'un dîner l'odeur de la tarte flambée !
A part ça, j'ai toujours autant de mal avec les donneurs de leçons et de conseil, mais ça, je crois que c'est de naissance...
Je reste - autant que faire se peut - très polie, et silencieuse, mais parfois, quand ça va trop loin, alors ça déclenche un p'tit truc qui fait que je ne peux pas faire autrement que répondre !
Faut pas chercher non plus hein ;-)
(là, j'ai la femme de ménage qui s'est assise face à moi et qui entreprend de me raconter sa vie dans le détail... Vous croyez qu'elle imagine vraiment que ça m'intéresse de savoir que chez elle, c'est son mari qui nettoie les toilettes du haut et qu'elle s'occupe de celles du bas ???)
19h00... Pas de Président. Et maintenant, même s'il appelle, je ne décroche plus ;-) Parce que si je le laisse entrer, on ne sait jamais à quelle heure il ressort !!!
Et c'est pas comme s'il ne savait pas que je suis enceinte et que j'ai plus rien à faire au bureau passé une certaine heure...!
Bon, mais sur ce, assez papoté, je termine encore vite un truc, parce que sinon, mon homme me dira qu'il a terminé de bosser, et c'est moi qui vais le faire attendre !!!
Bonne soirée à tous, je vous embrasse bien fort :-)))))))))))))))))
mardi 30 septembre 2008
Coucou !
mercredi 24 septembre 2008
Curieuse façon de procéder !
Oh j'ai rien de bien transcendant à raconter, hein, juste que ça me fait drôle. Notre nouvelle recrue (enfin depuis juillet...), ben à chaque fois qu'elle VA faire quelque chose, elle vient me le dire.
Ca donne "Caro, là, je vais préparer les courriers pour les bureaux d'avocats, je te les donnerai à signer ce matin encore".
"Caro, je vais préparer le PV d'ouverture des offres à signer vendredi, on verra comment on procède pour l'ouverture".
Etc, etc, etc.
Je réponds tranquillement un gentil "oui, ok".
Et c'est pas plus mal finalement, ça ne me prend pas de temps, et ça m'a permis deux ou trois fois de la stopper avant qu'elle ne fasse un truc inutile, ou pas au bon moment, etc.
Bref, elle vient d'une grosse collectivité, peut-être que c'était leur façon de fonctionner là bas, et peut-être que chez nous, one ne prend pas assez le temps de communiquer sur nos actions à venir (euh, ben on n'a pas le temps non plus, je ne vais pas les blâmer les pauvres...).
Mais tant qu'elle peut suivre le rythme, ben ça me semble pas mal.
Il n'en reste pas moins qu'à chaque fois, ça me fait drôle !
vendredi 19 septembre 2008
Grrrrrrrr !
Je suis heureuse, on l'a déjà dit.
Mais heureusement que je suis heureuse, parce que sinon, je crois que j'étriperais pas mal de monde ces temps-ci !!!
En premier lieu, certains de mes collègues. Au moins deux. Ou trois.
- L'une parce qu'elle râle systématiquement quand je demande quelque chose, disant qu'elle n'aura pas le temps, qu'il fallait lui dire avant etc, etc, etc.
Du coup, nouvelle technique : quand elle recommence son cirque, je fais faire par une autre, qui finit évidemment et sans broncher largement avant l'heure dite, et je demande à l'autre si elle pense qu'elle aurait été capable de faire pareil...
- l'autre parce qu'elle lance systématiquement des discussions à la con, et quand je lui dis quelque chose, elle finit invariablement par dire "de toutes façons, on n'a jamais le dernier mot avec toi, alors pas la peine de discuter".
Ca, ça me rend dingue. Parce que ça veut dire que je ne peux jamais rien dire sans entendre ça, que donc toute tentative de ma part d'éclairer mon point de vue est vaine, et que donc je n'ai d'autre option que la fermer.
Bordel, ceux qui n'ont jamais d'autre argument que de dire que c'est pas la peine de discuter, il me semble que ça veut dire qu'ils n'ont pas trop de moyens de défendre leur théorie, au fond, non ?
Ca m'éneeeeeeeeerve !!!
Mais par dessus tout, ce que je ne supporte plus, mais alors plus du tout, c'est ça :
"oh ben moi quand j'étais enceinte, j'ai continué à boire de temps en temps un peu de vin, et ça n'a pas posé de problèmes."
"oh ben moi, j'ai jamais arrêté les fromages au lait cru, et mon bébé ne s'en porte pas plus mal"
"oh ben mes enfants ont tous dormi sur le ventre, avec une couverture et un oreiller, et ils ne se sont jamais étouffés"
"oh ben si on écoute tout ce qu'on entend, faut même plus respirer, alors j'écoute plus rien, et je ne me porte pas plus mal".
"oh ben j'ai quand même réduit ma consommation de cigarette de 1 paquet à 4 cigarettes par jour, c'est bien, non ?"
Enfin bref, je suis peut-être radicale dans ma façon de voir les choses, mais moi, si on me dit qu'il y a un risque pour mon bébé, et que je peux me passer de la chose incriminée, bon sang, je m'en passe !
Et que les autres ne fassent pas la même chose, ça me chagrine pour leur gamin, mais qu'ils ne viennent pas faire comme si c'était celles qui font attention qui sont des extraterrestres !!!
J'en ai marre qu'on me fasse passer pour une idiote à chaque fois que je refuse un verre de vin, bordel, je n'en peux plus !
Et j'en ai marre que celles qui sont enceintes et fument et boivent (même en quantité limitée) fassent comme si c'était moi qui était bizarre.
Bref, je rêve de travailler pour moi, avec moi, par moi, et de ne plus JAMAIS avoir de personnel, ça c'est un fait avéré depuis des lustres.
Et je rêve d'un monde où refuser un verre de vin ne provoquerait pas tout un tas de remarques plus connes et vaines les unes que les autres.
Sinon, je vais finir par ne plus aller nulle part !
Vous vous rappelez, la dentiste ??? Elle est enceinte, je crois l'avoir déjà dit.
Ben elle est encore moins épaisse que moi, mais elle a pris un coach personnel pour ne pas "engraisser" pendant sa grossesse.
C'est son choix.
Si ça lui permet de manger sainement, ma foi, c'est parfait.
Mais arrêter de fumer ??? Oh ben non, quelle idée, elle n'a pas arrêté pour sa première, et y a pas eu de souci, alors pas la peine d'arrêter pour le deuxième...
Ok, c'est son choix, mais alors p... de b... de m..., laisse moi faire MES CHOIX et Ferme là !!!
Hum, pardon... Mais ça fait du bien !
Bon, je suis donc énervée, mais pour autant, Dieu que je suis heureuse !!!
mardi 16 septembre 2008
jeudi 11 septembre 2008
Pschiiiit !
La nouvelle recrue, celle qui me rendait malade à chaque fois qu'elle passait à proximité de mon bureau, parce que je ne supportais pas son parfum, oui, celle là même que je n'apprécie pas des masses et que si j'avais été toute seule au jury de recrutement, elle ne serait pas là...
Ben elle était dans mon bureau à l'instant, et son odeur - euh, pardon, son parfum ! - ne m'a pas provoqué la moindre nausée !!!
J'ai même pas trouvé que ça sentait mauvais !!!
J'en étais quand même arrivée à me demander si j'avais cette réaction juste parce qu'elle m'agaçait, mais non, voilà, je sais maintenant que mon odorat ne traduit pas mes sentiments cachés.
OUF ! Manquerait plus que ça, que je supporte plus l'odeur de tous ceux qui m'énervent ;-)
mardi 9 septembre 2008
Océan de bonheur
Ca doit être les hormones. Y a pas moyen que ça soit naturel de se sentir aussi heureuse !
Pas le temps de raconter mes vacances maintenant, pas le temps de grand chose à vrai dire !
Je suis au bureau, et j'ai plein de choses à faire, et je suis très fatiguée, alors je sais déjà qu'avec un peu de chance, ce soir, je vais rentrer, m'endormir sur le canapé, me faire réveiller en douceur par un prince charmant tout droit sorti de mes rêves (pincez-moi, il ne peut pas être vrai !!!) qui me fera remarquer que ça serait bien de manger avant de roupiller comme ça, on dînera en amoureux (ouais, je vais pas m'étendre sur ce qu'on va dîner, parce que ça, c'est toujours la GRANDE inconnue), et hop, j'aurai de nouveau le droit de dormir !
Bon, je serai sûrement moins heureuse demain matin en me levant, mais ça ne durera pas.
Pourtant, j'ai mal à la tête, j'ai toujours tellement faim, mais je suis si incroyablement heureuse !
Sur ce, je vous embrasse tous bien fort, et je vais savourer ça, des fois que ça dure pas !