lundi 25 mars 2013

Hiver

Ne nous méprenons pas, j'aime l'hiver, j'aime la neige, j'aime le soleil qui se reflète dans les gouttes d'eau gelées, j'aime le soleil levant sur un paysage givré qui semble immuable et vierge.
J'aime, j'aime, j'aime.
Oui, mais bon, voilà, le 25 mars, avec un bébé qui passe son premier hiver en collectivité, c'est bon, j'ai eu ma dose, j'aspire à autre chose, je veux des températures positives, joliment positives, je veux ne plus voir de manteau blanc le matin en me levant, et je voudrais aussi que mon "grand" n'ait plus besoin de dire "oh mais le Père Noël va revenir !" en regardant dehors, et je veux que les virus crèvent de chaud.



Voilà, c'était l'un de mes mon instant râlage de la matinée.

lundi 28 janvier 2013

Coup de pouce

Mes nuits et mes jours du moment sont tourmentés par mon projet de quitter mon travail actuel.
Dans ma tête, j'ai acté ce départ pour avant les vacances d'été de mon grand.
Dans les faits, rien n'est officiel.
Et je ne peux empêcher mon esprit de changer d'avis toutes les trois minutes.
Je voudrais arrêter d'y penser.
Parfois je me dis qu'il faudrait que j'officialise la chose pour arrêter de retourner ça dans tous les sens.
Mais je n'y arrive pas encore, parce que j'ai peur.
Peur de la réaction de mes collègues qui sont déjà dans une mauvaise période, peur de ne pas réussir à faire face à cette réaction, peur aussi des réactions de ma famille, des notre entourage, peur des réflexions à deux balles, peur de perdre mon indépendance financière, bref, je manque de courage.


J'ai toutefois quitté mon poste, sans quitter la collectivité. Je dois donc organiser le recrutement de mon remplaçant, un adjoint assurant l'interim dans l'intervalle.
J'ai alors envoyé au réseau de DG un mail leur annonçant mon repli professionnel pour leur demander des références de cabinet de recrutement.
En retour, plusieurs réponses, mais c'est l'une d'entre elles qui a été un vrai rayon de soleil. Une DG que je ne connais pas autrement que par échange de mails et qui me dit que j'ai pris la meilleure des décisions, qu'elle salue mon courage et aurait souhaité en avoir eu autant quand ses enfants étaient petits.
Il m'en faut peu (ou pas...), j'ai pleuré.


Et puis ce matin, un mail de celle que j'ai remplacée à ce poste il y a maintenant 11 ans, à qui j'ai annoncé à demi-mots que je ne serai vraisemblablement plus en poste après l'été et qui me répond :

"Je te comprends, il arrive un moment où l'on aspire à autre chose que de bosser comme des fous et on aimerait consacrer un peu plus de temps à sa famille. Je me suis posé les mêmes questions et je me serais bien vue mère au foyer ... mais mes filles sont trop grandes déjà, d'ici quelques années ce sont elles qui me quitteront et du coup ma vie au foyer serait un peu vide..."


C'est bête, mais ça m'a grandie. Moi qui me sens rabougrie depuis quelques temps, tout à coup, j'ai l'impression que je viens de prendre 10 cm...

Ca me fait du bien.
Pour autant, je sais que je ne vais pas arrêter aujourd'hui de me tourmenter, mais je sens bien que j'ai fait quelques pas de plus dans ce qui est indubitablement la meilleure des directions.

mardi 22 janvier 2013

Ma vie.

Ce matin, pendant que j'étais aux toilettes. j'écoutais au loin la voix cristalline de mon bonhomme qui racontait ses histoires extraordinaires à son papa.
Et puis s'ajoutent en provenance de la petite chambre encore plongée dans l'oscurité, quelques ba ba ba ba ba de l'adorable petite voix de ma puce qui s'éveille.

Et l'espace d'un instant, un peu comme un éclair, le souvenir d'un moment, dans mes escaliers, il y a quelques années, où j'ai pleuré du silence qui m'assourdissait de ne pas être brisé par la voix d'un enfant.

Alors ce matin, mes larmes. Encore.

Ma gratitude est immense.

IMMENSE


mardi 11 décembre 2012

Maux

Quand le mal devient physique, alors c'est que véritablement, on est allé au bout de ce qu'on peut supporter.
Mon estomac se tord depuis ce main, je ne PEUX plus supporter les agissements de mon Président et d'une de mes collègues.
Ca devient épidermique, ils vont trop loin, non seulement je refuse de cautionner, mais je crois aussi que je ne suis bientôt plus capable de les avoir en face de moi sans avoir envie de leur cracher à la figure.
Et autant dire que pour que j'en arrive là....

Les choses plus qu'à la limite de la légalité, c'est loin d'être la première fois.
Mais quand ça devient ouvertement frauduleux, qu'on me demande de me taire et de fermer les yeux, et qu'on recommence, qu'en prime, on fouille mon bureau, etq ue quand je vais rappeler que certaines choses sont interdites, on me rigole quasiment au visage, là, ça va plus loin que tout ce que je suis censée endurer au bureau.

Alors j'hésite : envisager un congé parental à temps plein au plus tôt et faire savoir avant ce qui se trame ici, mais avec peu d'espoir que ça change les choses, ou aller plus loin, voir ce qui peut être fait pour sanctionner ces comportements, mais alors accepter que ça prenne pas mal de temps et d'énergie...

J'enrage.


Ah, et puis aussi, décidément, je ne supporte pas les hypocrites.
Au final, ceux qui condament par derrière mais font des ronds de jambes par devant, je crois qu'ils m'énervent tout autant.

mardi 4 décembre 2012

Chef

Reflexion tout à fait personnelle du jour : un bon chef, c'est celui qui sait où trouver les infos dont il a besoin, et qui sait tirer le meilleur de chacun de ses collaborateurs.
Pas un je-sais-tout, pas un c'est-moi-qui-ai-raison-parce-que-c'est-moi-le-chef.

Dieu que les choses iront mieux quand tout le monde aura intégré ça.


vendredi 30 novembre 2012

Cadeau

C'est bête, et je ne sais pas ce qui me prend, mais me voilà avec un besoin urgent et irrépressible de dire à quel point mes enfants m'ont transformée, de dire à quel point leur existence est un cadeau, une bénédiction.

La fatigue me mène parfois dans mes derniers retranchements, mais pour autant, ils m'apportent tellement, que je ne pourrais même pas lister toutes ces choses qu'ils ont changé dans ma vie.
Parfois, je freine tout ce que je peux, j'essaye de ne pas trop les laisser faire, mais quand je regarde avec plus de recul, je me rends compte que c'est toujours pour le mieux.

Et alors là, juste là, je me sens emplie d'une immense sérénité.

Comme si plus rien ne pouvait m'arriver, tant qu'ils sont là, dans ma vie.


mardi 13 novembre 2012

Journée de la gentillesse

J'ai entendu à la radio tout à l'heure que c'était la journée de la gentillesse.
Alors j'ai juste pensé à deux choses qui nous sont arrivées récemment, et qui m'ont juste éberluée.

La semaine passée, nous entrions dans un parking souterrain bien rempli, voire saturé. On tourne un peu à la rechercher d'une place, et puis à un moment, un gars était debout à l'entrée d'une rangée de places, nous fait signe et nous dit "je vais sortir, la voiture blanche là-bas", et sur ce, il tourne les talons, monte dans sa voiture, et nous laisse sa place.
Ben voilà, ça m'a scotchée. Mon homme et moi on a bien cherché à savoir quel était son intérêt à attendre là gentiment que quelqu'un arrive pour lui indiquer une place qui allait se libérer.
Ben aucun. Juste le plaisir de se dire qu'il a rendu service à quelqu'un.
C'est devenu bien rare, c'est d'autant plus précieux...

Et cette semaine, l'un de nos voisins qui nous apporte le nuancier de leur peintre qui va repeindre leur maison. Parce qu'un de leurs murs donne chez nous, et que donc tant qu'à le repeindre, autant que nous choisissions la couleur puisque c'est nous qui allons le voir.
Alors ok, pour repeindre ledit mur, il faut qu'on laisse passer les camions par chez nous, et qu'on laisse mettre un échaffaudage qui prenne appui sur notre terrain, m'enfin quand même. Waouw.

Bref, voilà, c'est tout.