mercredi 28 septembre 2011

Qui sème le vent...

Hier matin, un coup de fil, d'un de mes vice-présidents qui m'apprenait que mon président avait été hospitalisé d'urgence, la veille au soir, suite à un malaise.

J'ai souri.
Parce que je me suis dit "cool, il ne viendra pas me faire chier aujourd'hui".

Et puis j'ai pris conscience de la méchanceté et de l'égoïsme de ma réaction, alors j'ai essayé d'être peinée et inquiète.
Je n'y arrive pas.
Il saccage toutes mes nuits, vient déranger mes journées, vient traîner son aigreur et sa mauvaise humeur dans nos couloirs pour se décharger de ce qu'il n'ose pas faire ailleurs.
Vendredi, j'ai encore eu un bel échange orageux avec lui, parce qu'il essayait de faire porter le chapeau à mes services pour une erreur faite ailleurs, là où justement il n'osera pas aller faire sa crise de calcaire.

Samedi, il a encore pris la quasi totalité de ma journée au lieu de me laisser à la maison avec ma famille.
Ce soir, je vais encore travailler jusqu'à bien 22h, parce que c'est ce qui arrange le mieux le brave homme au regard de ses multiples autres engagements.

Je ne le supporte plus, il est devenu égoïste, hypocrite, aigri, frustré.
Mauvais.

Alors ce matin, quand le même vice-président m'a appelée pour me dire que mon Président serait là aujourd'hui pour cette longue après-midi de réunions, j'ai été déçue.
Et je n'arrive même pas à me trouver méchante. Ni à me dire que ce n'est pas bien.

1 commentaire:

Maylika a dit…

Ne t'en fais pas.

Il finira bien par crever.

(Et moi, je ne me trouve même pas méchante de l'avoir dit!)