jeudi 24 décembre 2009

Attention, avalanche d'amour !!!

Mais non, il n'y a donc jamais trop d'amour !!!

Juste ce petit message pour vous souhaiter à tous un joli, joyeux et merveilleux Noël dans la sérénité, le calme et l'amour.

C'est plus fort que moi, plus Noël approche, et plus j'ai envie d'aimer...

Alors voilà, je déverse ici un peu de mon trop plein d'amour. Faites-en bon usage !

Moi, je vais préparer nos petites affaires pour nos excursions chez les grands parents de mon tinamour.
Pas besoin de cadeau, j'ai mon bébé et son Papa pour fêter Noël. Je vais m'évanouir de bonheur, c'est sûr et certain !

Joyeux Noël à vous tous !!!

mardi 8 décembre 2009

J'ai pas envie !

Je suis à mon bureau, j'ai commencé 12 000 trucs plus qu'en retard pour essayer de me motiver, mais rien à faire, pas envie, je n'avance pas.
Et ça m'énerve !
Disons qu'à peine commencé un truc, je me dis que l'autre est plus urgent, sauf qu'à force de perdre mon temps à papillonner entre les urgences, ben j'en ai juste ras le bol.
Et puis hier, on parlait avec Président de la "fête" de Noël (qui s'avère être une torture annuelle pour mes collègues...) et il me demandait où ça aurait lieu.
Comme je lui avais répondu que je n'en avais pas la moindre idée, que je n'avais pas pris le temps d'y penser, il m'a demandé ce que je faisais !!!
J'ai donc répondu que le matin, je me tournais les pouces d'avant en arrière, et l'après-midi, dans l'autre sens, pour varier les plaisirs.
Je ne sais pas s'il a compris l'ampleur de mon agacement, toujours est-il qu'il a laissé tomber le sujet...
Mais bref, avoir perdu l'envie à ce point, moi qui étais une montagne d'enthousiasme.......

J'ai entendu parler d'un livre de Véronique Vasseur sur son vécu d'une élection de l'intérieur.
Si j'ai bien compris, elle y fait part de son désarroi, de son dégoût de tout ce qu'elle a vécu à cette occasion.
Il faut absolument que j'achète ce livre.

Il y a quelques années, quand les gens me disaient "oh, les politiques, tous des pourris !", je montais sur mes grands chevaux, et me lançait dans la démonstration que non, ce n'est pas le cas.
J'avoue que j'ai du mal maintenant à ne pas verser dans les mêmes amalgames.
Disons que je pensais alors qu'on avait tendance à ne s'attacher qu'aux cas des pourris, bien plus visibles bien que minoritaires.
Je pense maintenant que les vrais loyaux sont une infime minorité.
Le pouvoir n'épargne donc personne, même à un tout petit niveau communal.

Je suis déçue.
Je suis entrée en service public comme on entrerait dans les ordres.
Une vraie vocation. Pure, profonde. Un besoin.

Au fur et à mesure, je me disais bien qu'il y avait beaucoup de gris foncé dans ce monde-là.
Mais je pensais vraiment pouvoir abonder dans un sens meilleur.
Je commence à me dire que non.
Je ne pensais pas m'user à ce point.
Je ne pensais pas renoncer un jour.
Là, je sens bien que je renonce.
J'ai fait tellement, donné tellement de mon temps, de ma santé.
Et puis ça semble anodin comme ça, mais depuis 10 ans que je travaille, je dois supporter sans arrêt les quolibets sur les fonctionnaires qui n'en foutent pas une.
Je ne réponds rien, ça ne sert à rien, et ceux qui me connaissent savent le temps que j'ai donné à ce boulot malgré le salaire qui va avec.
Mais au final, c'est quand même pénible ce rabachage permanent.

Enfin bref, tout ça fait que oui, je suis là, devant mon bureau trop plein de trop plein de choses, et je n'ai envie que d'une chose, rentrer chez moi, tricoter un bonnet pour mon bébé d'amour, ranger les cartons pas défaits depuis plus de deux ans, et profiter un peu.

Véro faisait ce matin sa commande au Père Noël.
A moi de faire la mienne.
Je voudrais ne plus travailler, le temps qu'il me faudra pour savoir où je veux aller, comment, et à quel rythme.
Je voudrais ne plus travailler, mais que mon Tinamour aille quand même à la crèche quelques jours par semaine, pour que je puisse vraiment avoir du temps pour moi, pour la maison et pour toutes ces petites choses que je voudrais faire pour mon bébé d'amour.
Je voudrais ne plus travailler, mais n'avoir pour autant aucun souci d'argent.

Je sais que j'ai énormément de chance, et je ne voudrais pas paraître ingrate.
C'est juste que ce que je fais 10h par jour 5 jours par semaine ne me convient plus du tout.
Mais je ne suis pas à plaindre, j'en conviens.

M'enfin le Père Noël, on lui demande ce qu'on veut, non ?

jeudi 3 décembre 2009

Comme un dernier cadeau terrestre...

Ce matin, comme si le soleil voulait envoyer un message à mon C. parti trop tôt, le paysage n'a jamais été aussi beau.
Il a neigé sur la Forêt Noire, la brume sur la vallée était rose, le ciel d'un rose plus soutenu, entre les deux, les montages aux cîmes fraîchement enneigées et le soleil qui disait un dernier bonjour.

Mon paysage a revêtu ses habits les plus flamboyants pour lui faire honneur.

C'est tellement dur...
Je me suis arrêtée sur un parking face à la vallée, j'ai regardé ces merveilles, et j'ai souhaité si fort qu'il existe un après pour que C. puisse continuer de s'émerveiller devant les beautés de sa nature.

Je n'avais jusque là jamais été confrontée au départ d'un ami.
J'ai perdu mes grands-pères, les amis de mes grands-parents, ou alors des membres de la famille de leur génération.
Mon amie a perdu sa maman, bien trop jeune.
Mais je n'avais jamais eu à dire au revoir à un ami.

Je n'ai jamais voulu si fort croire en un bel ailleurs.

Au revoir mon cher ami.

mercredi 2 décembre 2009

Ca fait drôle !

Ce matin, j'emmène mon fabuleux Tinamour à la crèche (bien sûr que si, je suis objective !), et dans les escaliers, je croise une autre Maman, qui regarde mon loulou et lui fait un grand sourire en disant "Hé, mais c'est Tinamour qui se cache sous ce gros bonnet !" !
Euh, bonjour madame !

Je ne l'avais jamais vue moi cette dame, et voilà qu'elle reconnaît mon p'tit gars même tout caché sous son bonnet et sa capuche !

Et c'est là que je percute qu'en déposant mon fils à 8h et en le récupérant à 18h, il rencontre des mamans et des enfants que moi je n'ai jamais vus puisqu'ils viennent plus tard et repartent plus tôt.
Je voyais bien qu'il y avait quelques petits noms sur le mur qui ne me disaient rien.
Mais je n'avais pas percuté jusque là.

C'est bête, mais ça m'a fait drôle de me dire que je ne sais même pas avec qui il passe ses journées !
Enfin si, je connais bien ceux qui arrivent et repartent au même moment que moi puisqu'on se croise deux fois par jour, à force, on finit par papoter !
Mais les autres...?

Rien de bien grave, mais disons que ma litanie du matin pour lui dire quels copains il va voir aujourd'hui, ben elle n'est pas tout à fait complète pour le coup !

Heureusement qu'il reste à la maison le jeudi, sinon, je me dirais que c'est le pauvre petit qui reste le plus longtemps à la garderie...