jeudi 9 décembre 2010

Joli mercredi.

Ca répondra un peu à la question de Mona ;-)

Lundi ne s'est pas amélioré.
Mais mardi était déjà un autre jour.
Et mercredi était carrément chouette.
Alors jeudi démarre sur des chapeaux de roues, le coeur léger, presque euphorique.
Les montagnes russes, comme toujours.

Je continue de les aimer mes montagnes.
On ne se rend compte qu'on prend de l'altitude que quand on sait où est le sol.

Aujourd'hui, j'ai l'impression que tout avance.
Que les éléments sont avec moi.
Punaise, j'exulte !
Je reprends espoir.

Jusqu'à un dîner de ce soir qui ne me faisait pas envie du tout et qui est annulé, comme par enchantement !

Ca y est, je me réjouis de nouveau pour Noël. Et même quand je me répète que je suis naïve, que tous les ans je me réjouis et que finalement, ben.... Enfin bref, j'ai beau me dire ça, je reste sur mon nuage, et je me dis que ça va être drôlement chouette.
Noël dans les yeux de mon enfant.
Il était trop petit l'an passé. Mais maintenant, il aime les chansons de Noël, les sapins de Noël, les histoires de Noël.
Ses yeux respirent le bonheur, et je suis si fière de voir ça.

Il y a quelques temps de ça, il a pris la tête de son Papa entre ses mains, et il lui a dit "t'aime".
Je ne m'en remets toujours pas.
J'imagine que c'est un merveilleux moment pour n'importe quel parent, mais pour moi, ça a la saveur de la plus belle victoire que je pouvais remporter.
Rien n'est gagné, je sais bien.
Mais mon fils de 21 mois qui dit ça, je me dis que non, certaines choses ne sont décidément pas nécessairement héréditaires.
J'ai soudainement eu cette impression que j'étais capable de renverser la vapeur. D'escalader mon Himalaya personnel.
Mon fils, mon bonheur.

Chaque soir, j'attends qu'il s'endorme, et alors je retourne dans sa chambre, et je le regarde, pendant de longues minutes, avant de fermer sa porte pour la nuit.
Chaque soir, mes yeux sont humides.
J'ai toujours cette impression qu'un pont se crée entre lui et moi et que l'amour prend presque une apparence visible pour le traverser.
Et je me dis qu'il sent nécessairement toute cette émotion.
Et c'est tout ce que je demande.
Qu'il sente l'amour, la présence, pour toujours.
Qu'il sache.
Que ça soit ancré en lui, que ça fasse partie de lui.
Mais que ça ne soit jamais un poids. Juste des ailes pour le rendre plus léger.

Il y a bientôt deux ans, j'allais à la messe du matin de Noël, enceinte jusqu'aux yeux, et là, en chantant, j'ai ressenti le plus incroyable sentiment de bonheur que j'avais jamais ressenti jusque là.
J'aurais pu m'agenouiller et laisser couler mes larmes et crier tellement j'avais besoin que ça sorte.
Je me suis contentée de pleurer, sur place, en me demandant si je pouvais survivre à tant de bonheur.
Ce moment restera à jamais ancré en moi.
Cette année, j'irai à la messe du matin de Noël le ventre vide, mais mon coeur sera néanmoins plein comme jamais.
Plein d'un merci que je ressens tellement profondément au fond de moi que je ne sais plus toujours comment l'exprimer.

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