mercredi 19 août 2009

Je voudrais une maman

Je vais faire dans le mélo aujourd'hui, désolée....
Je suis triste.
Pour pas grand chose en fait.
Hier matin, j'ai appelé la crèche pour savoir comment allait se passer la période d'adaptation de mon fils. Et c'est donc demain qu'on commence.
Ok, c'est pas comme si je découvrais que mon bébé allait être gardé et que j'allais recommencer à travailler.
Mais là, me dire que ça y est, on démarre ça demain.... Ca m'a fendu le coeur. Alors j'étais là, le téléphone dans la main, les larmes qui coulaient en faisant la course sur mes joues, et j'avais besoin d'une épaule.
Alors j'ai envoyé un message sur msn à mon homme.... Décidément, c'est pas notre ami msn....
Quelques minutes après, il a téléchargé les fichiers que je lui avais envoyés suite à sa demande. Mais il n'a pas répondu à mon appel de détresse.
Rien. Même pas un mot pour se moquer de mon chagrin de maman.
RIEN.

Et pour une fois, je n'arrivais pas à me dire que j'allais faire avec. Enfin sans...
Alors j'ai eu un réflexe d'une bêtise inqualifiable. J'ai appelé ma mère.
Bon sang, mais quelle idiote !!!!
J'ai tout entendu.
D'abord pour me dire que si je n'avais pas envie, je n'avais qu'à pas reprendre le boulot. Moui, mais on ne peut pas se le permettre, ou alors il faut déménager, et ça, j'ai pas envie.
Ben elle : "tu parles, avec tous vos projets, c'est que vous avez assez de fric pour que tu n'aies pas besoin de travailler"...
Les projets en question : mettre un portail à la maison et s'acheter une nouvelle voiture.
Quand on sait que nos deux voitures ont 9 ans et plus de 200 000 km chacune, je n'ai vraiment pas l'impression qu'il s'agisse là d'une dépense somptuaire....
Mais bon, passons. Le pire était à venir : de toutes façons, il est temps pour mon fils de voir autre chose que sa mère qui ne le laisse pas seul deux minutes, de toutes façons, je m'invente des histoires, mon fils n'a rien du tout, s'il pleure, c'est parce qu'il a bien compris que ça marchait bien pour que je m'occupe de lui, et s'il vomit, c'est parce que je lui donne trop à manger.
D'ailleurs, il a très bonne mine, ça se voit bien qu'il est en pleine santé, alors il est temps que j'arrête de raconter n'importe quoi.

J'étais abasourdie. J'ai juste réussi à glisser que peut-être que s'il avait l'air en bonne santé, c'est peut-être justement parce que je le soigne.
Mais non, ça n'existe pas de se ruiner la santé comme ça pour s'occuper d'un gamin, je suis vraiment ridicule, elle n'a jamais entendu de choses pareilles, etc.

Et puis bien sûr "et tu comptes allaiter jusqu'à quand, jusqu'à sa majorité ?"

Jusqu'à ce que je puisse en tout cas...
Parce que je ne peux pas allaiter mon bébé en direct puisqu'il revomit tout ce qui est liquide, donc je tire mon lait pour pouvoir l'épaissir.
Parce que les médicaments qu'il prend et qui suppriment l'acidité de l'estomac l'exposent par là-même à tous les microbes qui passeront par là, alors les anticorps de mon lait sont une bénédiction pour lui, et que je n'ai pas envie de l'en priver.
Et aussi parce que c'est le lait le moins acide, et que du coup, ça aide à faire cicatriser son oesophagite.
Mais tous ces arguments, c'est du vent pour elle.
Mais elle croit quoi ? Que je passe mon temps à me traire juste pour le plaisir ? Que ça m'amuse de ne pas pouvoir partir plus de 5-6h de chez moi parce qu'après ça, il faut que je tire mon lait ?
Enfin bref.....

Je ne comprends pas. Je sais que je suis stupide d'avoir composé son numéro. Il faut croire que sur le moment, j'ai juste pensé qe ça allait me faire du bien.
Mais quand même... Pourquoi tant de méchanceté...???

Bref.

Après ça, l'après-midi, nous avons été dans des magasins de brico et déco pour trouver des trucs pour la chambre de mon tinamour.
Mais nous étions partis à 12h pour aller déjeuner chez un ami de mon homme.
Immanquablement, vers 18h, ma poitrine me faisait mal et fuyait.
Nous n'avions pas terminé nos emplettes, mais j'ai demandé à mon homme de rentrer.
Il était fâché. Parce qu'il comptait bien encore aller dans un magasin d'instruments de musique.
Ce n'était pas le jour.
C'était genre "ouais ben j'ai compris, j'irai tout seul parce que sinon, on n'ira jamais".
Comme si j'étais contente moi de devoir rentrer plutôt que de trouver des rideaux pour la chambre de mon loulou !

J'ai l'impression de tout le temps devoir me justifier.
Tant que c'est en dehors de la maison, c'est lourd, mais je gère.
Mais si ça commence à la maison.....

Et puis il n'y est vraiment pour rien sur ce coup-là le pauvre, mais la semaine prochaine, jeudi et vendredi, mon bébé sera donc respectivement 4h et 6h à la crèche.
Jusque là, ça sera progressif, et je pensais gérer émotionnellement.
Mais je m'étais dit que pour ne pas être trop triste le jeudi, et bien comme ça sera de 10h à 14h, ça aurait été l'occasion de nous faire un bon resto.
Ah mais non, il n'est pas là, il sera ailleurs, en formation.
Et le vendredi ?
Ah ben le vendredi aussi.

Alors allez savoir pourquoi, hier soir, j'avais vraiment l'impression que le monde se liguait contre moi.
Ce n'est rien dans le fond, j'en suis tout à fait consciente.
Je voudrais juste parfois avoir un peu de soutien.
Une épaule pour pleurer.

Et bien sûr, je n'ai rien dit à mon chéri, j'ai toujours peur de lui faire de la peine.
Et puis je savais bien que ce n'était pas le genre à savoir gérer les émotions des autres, alors si ça ne me plaisait pas, je n'avais qu'à pas m'engager avec lui.
Je ne regrette rien, je l'aime de tout mon coeur.

Mais ce matin, ma peine ne passe pas.

Je suppose que ça ira mieux demain.
Ou peut-être que ça n'ira pas mieux avant que je n'aie effectivement repris le boulot à temps plein. Parce que jusque là, je vais continuer d'avoir le blues.

Et puis il fait tellement chaud. On ne peut rien faire....

Bon, allez, j'arrête.

jeudi 13 août 2009

...

mercredi 12 août 2009

Tôt ou tard

Ouais, ok, c'est le deuxième caca nerveux du jour contre mon chéri, mais après, juré, j'arrête (pour aujourd'hui en tout cas !).

Il a une notion du tard et du tôt un peu spéciale.
Disons que moi, quand je lui demande à quelle heure il pense rentrer, qu'il me réponde "tôt" ou "tard", ben j'ai l'impression qu'il rentre quand même à la même heure....

Bon, pendant les vacances scolaires, le tôt et le tard sont quand même un peu avancés par rapport au reste du temps, mais peu importe, le schéma reste le même.

Illustration :
Il y a deux jours, quand il est rentré à 19h30, son fiston était au lit. Ca lui a fait quelque chose.
Donc hier, il a essayé de rentrer "tôt" pour pouvoir le voir encore un peu.
Il l'a vu. Mais seulement parce que bébé s'est couché plus tard puisqu'il avait fait une sieste (événement exceptionnel dans le coin...).

Et ce matin, sans que je ne demande quoi que ce soit, il m'a dit : ce soir, je finis beaucoup plus tot, c'est cool, je verrai tinamour tranquillement".

Moui..... Euh, ben, à 19h15, lassée d'attendre, j'ai commencé à préparer mon bébé hurleur pour la nuit...
Et mon cher et tendre est rentré à 19h40.
M'en fiche, moi, mais qu'il ne me dise pas alors qu'il va rentrer plus tôt !
Ou alors qu'il me prévienne si ça change !

Bon, là, il est 21h. Ben il est déjà reparti, pack de bière sous le bras, pour une répét' de son groupe.
Je l'aime de tout mon coeur, c'est pas ça le souci.
Mais franchement, j'ai vraiment l'impression qu'il y a deux poids et deux mesures.

Je sais que je suis trop gentille, que j'ai tellement peur de ressembler même de très loin à ma mère, que je la ferme un peu trop souvent.
Mais là, je lui ai quand même dit qu'il aurait pu me prévenir, il a vu que j'étais fâchée, mais bon, je suis sûre que ça ne changera rien.
En été, il rentre à 19h30, le reste du temps, à 20h30.
Je devrais apprendre à ne pas entendre quand il me dit qu'il sera là "tôt".

Bref, je suis frustrée et énervée.
Sans compter qu'il va rentrer à pas d'heure, et que vu mon état d'esprit du moment, ça va me gonfler...
Enfin bref, c'est pas mon jour.
Pourvu que la nuit ne soit pas trop atroce, sinon, ça va maudire sec par chez moi....

Caca nerveux du jour

Non, mais je me rends bien compte que c'est ridicule, alors j'essaye de venir exorciser ma bêtise ici pour éviter qu'elle ne laisse de traces ailleurs....
La journée est plus que difficile. Mon Tinamour ne s'arrête pas de pleurer, quoique je fasse. Je l'ai contre moi en écrivant, je lui chante de jolies et moins jolies chansons, je lui raconte des histoires, je joue avec lui, mais rien n'y fait, il hurle, bloque sa respiration pour bien me faire peur, et a de grosses larmes dans les yeux pour bien me faire de la peine.
Bien sûr il ne dort pas.
Bref....
Gros moments de faiblesse avant midi, j'ai donc envoyé un petit mot à mon homme sur msn pour lui dire que c'était dur aujourd'hui, et que j'avais du mal.
Bon, déjà, qu'il ne réponde pas, dans des moments comme ça, ça me frustre un peu, mais soit, il a la chance d'avoir le temps de déjeuner en bonne compagnie, admettons.
Mais qu'entretemps, il soit revenu devant son ordinateur, et qu'il ait mis dans son statut un mot pour souhaiter un bon anniversaire à la fille de son ex-femme, je ne sais pas pourquoi, mais là, franchement, ça me met en rage.
Bon sang, il ne pense jamais aux anniversaires, mais celui-là, il y pense !!!

Enfin ça va passer... Faut juste que je m'abstienne de lui écrire quoique ce soit cet après-midi, et d'ailleurs, faut juste que je me déconnecte, parce que je sens qu'il suffirait de pas grand chose aujourd'hui....

Oh, quelle coïncidence, à l'instant même, une réponse : "Va te promener". Puis "Avec lui bien sûr".
Je sais qu'un autre jour, ça m'aurait fait rire, mais là, allez savoir, je me dis qu'il faut VRAIMENT que je me déconnecte, d'urgence.
Ayé, c'est fait.


lundi 10 août 2009

Pfffff

J'ai pas envie de recommencer à travailler....
C'était sûr, hein.....
Je m'étais déjà pas mal questionnée dans ces pages sur ce que je voulais faire de ma vie, j'avais déjà écrit que je me voyais plutôt bien en mère au foyer "active"...
La façon dont les choses se déroulent au bureau en mon "absence" (j'y vais tout de même une demi-journée par semaine) ne me donne vraiment pas envie de retourner dans ce panier de crabes. Enfin de crabe. Au singulier, puisque que c'est Président qui fout la m....
Parce que mes collègues, la plupart, je les apprécie, même s'ils me rendent dingue parfois !

Mais là, me dire (hum, je croyais que Tinamour faisait la sieste, et je vois sa petite main s'agiter à travers les barreaux de son lit.....) que je vais laisser mon petit ange à la crêche pour aller bosser dans cette ambiance, franchement, faudrait être maso pour en avoir envie...
Sans compter que ça va forcément faire des étincelles quand il comprendra que je ne suis plus disponible dès que ça lui chante....
Faudrait que je lui rappelle la définition de directeur/trice..... Parce que parfois, j'ai un peu l'impression qu'il se prend pour le directeur, et qu'il me prend pour sa secrétaire bonne à tout faire....
Bon, ok, j'ai du personnel pour m'assister dans la tâche, m'enfin quand même.

Bref, pas envie. Du tout.
Veux rester à la maison.
Là, si vraiment je faisais ce que je voulais sans me préoccuper de finances, ben je prendrais un congé parental, et donc, sachant que j'ai du temps devant moi, je pourrais me lancer dans d'autres activités.
Au lieu de ça, et bien je sais que dans quelques temps, je vais de nouveau me battre contre le temps.
J'espère tellement pouvoir faire en sorte que ça soit satisfaisant pour tout le monde....
J'essaye de me convaincre que même en allant chercher tinamour à 18h, je ne passerai pas ma soirée à rattrapper ce que je n'ai pas eu le temps de faire au boulot...
Il suffit de le vouloir, c'est ce que je me répète.
Je crois qu'il faut que je mette au clair quelque chose dans ma tête : est-ce que ça me pose un problème si ma carrière en prend un coup ? Ou est-ce que ça m'est égal ?

En clair, il faudrait que je sache, là, tout de suite, si je tiens à garder une place de choix dans mon monde professionnel, ou si ça n'est plus si important à mes yeux.

Là, tout de suite, j'ai une réponse. C'est mon bébé le plus important.
Mais.....
Je ne voudrais pas un jour regretter...

lundi 3 août 2009

La fatigue....

.... conduit parfois à des fous rires.
Je venais de raccrocher le téléphone, je m'étais remise à astiquer, quand je me suis rendu compte que j'avais oublié de dire un truc à mon interlocutrice.
Ni une, ni deux, je prends le veille bébé, et je le regarde, bien concentrée, essayant de me souvenir comment je dois faire pour rappeler mon correspondant....

dimanche 2 août 2009

Avis de recherche


Malika, où es-tu ????????????????
Pis c'est pas ton anniversaire ces jours-ci ?
Bref, si tu passes dans le coin.....