mercredi 17 mars 2010

Voilà, c'est fini !

Oui, oui, je pense que l'hiver est fini cette fois.
La neige a fondu, le soleil réchauffe vraiment, et même s'il fallait encore gratter ce matin, c'était pour un pauvre petit -2°C.

Je vais enfin pouvoir mettre mon nouveau manteau (quoi, comment ça je suis futile ???).

Bref.
Le soir, la nuit, j'écris ici dans ma tête, j'évacue mes colères et frustrations sur ces lignes. Le matin, je m'auto-censure...
Je le regrette.
Je fais un travail sur moi, et je reviendrai parler de tout ça...

En attendant, quelques mots de février, avant que mars ne se termine !
Février aura vraiment été un sacré mois.

Tinamour commençait tranquillement à être malade (vraiment j'entends, pas juste le rhume qu'il traîne tout l'hiver parce qu'il est gardé en crèche).
Quand les nuits sont redevenues atrocement atroces, j'ai fini par aller chez le médecin.
Tout a commencé par une otite.
Puis une rhinotrachéite. Puis une bronchiolite. Puis un rotavirus plus que carabiné. Puis deux conjonctivites.
Et une maman sur les rotules. Avec deux conjonctivites elle aussi. Qui ont mis plus de deux semaines à guérir vu mon incapacité à combattre les microbes quand je suis à ce point fatiguée...
Le samedi juste avant son anniversaire, il devait être hospitalisé à cause de sa perte de poids. On a évité ça. J'aurais eu trop mal au coeur qu'il passe cet anniversaire à l'hôpital.
On a géré tout ça comme on a pu.
Par chance, c'était les vacances scolaires, et ma belle-soeur est venue nous dépanner les après-midis. Parce que je ne pouvais vraiment pas ne pas aller travailler, j'avais déjà fait repousser le vote du budget, je ne pouvais plus aller plus loin.

J'ai travaillé en morte-vivante, les yeux explosés et larmoyants.
Et puis on a déménagé. Enfin au boulot, pas la maison !
Les déménageurs étaient là le mercredi et le jeudi, et moi le lundi soir, je n'avais toujours pas fait de cartons....
Mouais, agité vous dis-je.
M'enfin on y est arrivé, c'est bien là le principal.

Le dernier week-end de février, on l'a passé chez mes beaux-parents. J'avais mal aux yeux, j'en avais marre de voir trouble. Pas envie de n'être pas chez moi. Mais c'était pour fêter l'anniversaire de mon amour de bébé, alors....
Mes parents eux étaient venus dans la semaine, ils avaient gardé le petit bonhomme chez nous, c'était sympa.
Il a été couvert de cadeaux, beaucoup trop.
J'avais pourtant dit que je voulais éviter. Mais "il n'a qu'un an, il ne se rend pas compte".
Mouais, on verra l'an prochain....
Du coup, le cadeau de Noël qu'on ne lui avait pas donné parce qu'il en avait trop eu, ben on ne lui a toujours pas donné....

On est rentré de chez mes beaux-parents sans le chargeur du veille-bébé.
On a donc remonté le lit de tinamour dans notre chambre en attendant que la Poste nous rapporte l'élément manquant.
Et ce n'était pas plus mal, parce que je n'aurais pas été capable de descendre les escaliers plusieurs fois par nuit.
Mon homme partait justement au ski.
Les nuits ont été terribles, mais le fait de l'avoir dans la chambre, ça a bien limité les dégâts sur moi.
Ca ne m'a pas empêché d'avoir un accident de voiture.
J'imagine que la fatigue a des effets sur la rapidité des réflexes....
Des dégâts matériels. Rien de physique. Ouf.
J'avais tinamour dans la voiture, je ne me le serais jamais pardonné s'il avait eu quelque chose...
Je suis restée d'applomb le temps de remplir le constat, de déposer Tinamour à la crèche, et d'aller me garer sur le parking.
Et tout est ressorti. Le stress, la fatigue, le ras-le-bol, la culpabilité.

J'ai mis la matinée à m'en remettre, et puis après, je suis passée sur le mode positif : j'avais eu beaucoup de chance, ma vie est un sacré joli cadeau, il y a de petites chaussures de bébé qui traîne dans mon entrée, et j'ai le bonheur qui déborde de mon coeur.
La soirée de cette journée a été particulièrement magnifique.
Comme pour fêter la fin de cette période un peu difficile.
Je me suis accordée le temps pour moi qu'il me fallait. En empiétant encore un peu davantage sur mon sommeil.
Mais c'était pour mon bien physique et psychique. Et c'était salutaire.

Le lendemain, j'étais en congé l'après-midi et mon fils est resté à la garderie. J'avais donc 6h devant moi en rentrant du boulot à midi.
6h seule.
Ca ne m'était plus arrivé depuis plus d'un an.
Un bonheur incroyable.
J'ai abusé de mon canapé, de chocolat et de café décaféiné. Ca aussi, c'était un pied incroyable.
Mars a donc très mal commencé mais a très très vite remonté la pente.
Et moi aussi par la même occasion.

Reste encore ces frustrations qui finiront par sortir. Elles se faufilent déjà par-ci par-là, pour prendre l'air.

Mon fils est beau, il est merveilleux, je pleure de bonheur quand je pense à sa bouille de sacré coquin, mon coeur s'emballe toujours quand je le regarde en cachette le matin après l'avoir déposé à la crèche.
Il est bruyant. C'est indéniable. Très vivant et très petit dormeur, mais les nuits s'arrangent malgré tout.
J'ai souvent envie de le bouffer tout cru !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Mamma mia, je suis crevée rien qu'à te lire!!!! Mais comment tu fais???
Bon, le printemps arrive, alors ça a intérêt à s'arranger, tout ça!
Gros bisous,
Speranza

Mona a dit…

Bouh que le soleil réchauffe vite ton coeur !!!

Caro D a dit…

Merci vous deux !
Le soleil fait pas mal bien son boulot ;-)