mardi 28 septembre 2010

Sans titre

Peut-être qu'un titre me viendra en écrivant.
Ma demande de répit n'a pas été exaucée.
Mais ce n'est pas de ça dont j'avais envie de parler.

Hier soir, j'étais seule à la maison. Enfin, mon fils était là, mais il dormait.
J'en ai profité pour aller ranger au grenier tout ce que je stocke sur les escaliers qui y mènent.
Notamment les habits et chaussures trop petits de Tinamour. Le tout, stocké, rangé, trié, consciencieusement.
Et j'ai été dans LA pièce.
Cette pièce qui m'avait toujours semblé si anodine.
La pièce dans laquelle je stocke tout les trucs de puériculture que je n'utilise plus. La balancelle, le tout petit berceau à coller à mon lit, les transats, les habits de grossesse, les tire-laits, les jeux de tout petit bébé, etc...

J'ai regardé, surtout le tout petit berceau, et j'ai eu ce sentiment tellement évident qu'il ne servirait plus. Plus chez moi en tout cas. Qu'il était là pour rien.
Je n'avais jamais envisagé les choses sous cet angle.
Jamais imaginé aussi clairement qu'il n'y en aurait peut-être jamais d'autre.
Disons que je sais bien que le temps me démentira peut-être, j'en ai conscience. Mais sur le moment, tout me semblait si incroyablement clair et sûr.
Je ne saurai dire comment je me suis sentie.
Dans le silence de ma grande maison, avec mon amour de fils qui dormait paisiblement, je n'avais aucune raison de n'être pas heureuse.
Je ne me suis pas sentie mal. Juste l'impression que mon imagination s'était trompée jusque là.
Qu'elle s'était égarée en chemin, et qu'il fallait envisager les choses autrement.

Et que vider cette pièce serait difficile.

Je crois que maintenant, chaque moment où je monterai un petit vêtement là-haut aura une toute autre signification. Plus définitive.

Ce midi, je discutais de lits d'enfant avec mon homme, pour Tinamour qui deviendra grand.
Quand il m'a dit "oui, mais ça dépend aussi de qui il y aura en plus à ce moment là", je n'ai pas su quoi répondre. Mon coeur s'est serré, et j'ai eu l'impression d'être sur une autre longueur d'onde.

Mais rien ne dit que nous ne serons pas tout aussi heureux sur cette onde-là.

Parfois, j'aimerais quand même savoir de quoi est fait notre avenir. Au moins un indice...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh, comme je te comprends... j'ai de temps en temps la même impression que toi, mais en même temps j'essaye de ne pas oublier que la première fois aussi j'ai arrêté d'y croire à un certain moment... et que c'est à ce moment-là que je suis tombée enceinte!!! (ce qui ne risque pas de m'arriver ce mois-ci vu que je dois prendre la pilule :( )
On ne connaît pas l'avenir... mais il nous réserve des fois de belles surprises!
Speranza

Maylika a dit…

Cette fois, je ne peux même pas dire que je comprends.

Continue d'espérer. C'est tout ce qui reste.

Take care,
Mali
xx

Caro D a dit…

@ Speranza : pourquoi la pilule ?
La première fois, moi, j'avais douté, eu peur. Mais jamais une vision aussi claire.
Mais bien sûr que la vie est pleine de surprises, pourvu qu'elles soient bonnes :-)

@ Mali si jolie : take care toi encore plus.
Je suis heureuse de te lire tu sais. Même si... Enfin bref, tu sais bien.

Anonyme a dit…

Ben suite à une prise d'hormones pour déclencher un cycle qui duuuurait (plus de 50 jours!) j'ai eu des kystes... donc repos des ovaires... ça fait déjà 100 jours que je suis de retour chez la spécialiste (je le sais parce que j'ai commencé à prendre un médicament à ce moment-là et j'ai fini les deux tablettes) et on n'a toujours pas pu commencer la stimulation!!! Snifff...
Moi la première fois ma vision était assez claire, je n'y croyais plus du tout, c'est ce qui me rassure pour cette fois-ci! :)
Speranza