mercredi 16 septembre 2009

Mouais mouais mouais...

Pourvu qu'aucune féministe pure et dure ne passe lire cette page ! Ou alors pourvu qu'elle passe vite son chemin en lisant cette première ligne !

Déjà avant d'être maman, j'avais une tendance naturelle à comprendre que les employeurs n'avaient pas très envie de recruter de jeunes femmes susceptibles de devenir mamans. Ou de le redevenir.
Ok, on ne sait jamais si une jeune femme veut ou non des enfants, et on peut très bien recruter une maman de trois enfants de 15 ans et finalement, elle fait le p'tit dernier tardif, et on s'est fait avoir.
Bref, quand je disais ça à mes amies/copines, je me faisais déjà incendier, comme quoi j'étais du côté des hommes, des machistes, etc.
N'empêche que quand j'ai recruté une chef de projet pour monter un service, et que j'ai appris peu après qu'elle était enceinte (c'était donc déjà le cas lors du recrutement...), ça m'a bien foutue dans la m.... parce que trouver une remplaçante qui ne nous ruine pas, mais qui soit capable comme ça de prendre un gros projet en plein envol, ben... comment dire.....
Enfin bref. Tout ça n'a fait que renforcer ma méfiance.
Bon, bien sûr, il y a des postes et des situations où ça pose beaucoup moins de problèmes.
Mais en l'occurrence, dans une structure de la taille de la nôtre où un service est rarement composé de plus d'une personne, un congé maternité n'est jamais simple à gérer. Surtout quand les futures mamans concernées prennent tous les congés pathologiques qu'elles peuvent grapiller avant et après le congé "normal".
Et comme ça arrive bien trop souvent, ben au lieu de devoir remplacer quelqu'un 4 mois, on s'interroge toujours s'il ne faut pas prévoir 6 mois, plus le temps de transmission des infos avant et après, donc 7 mois ou plus.
Ca fait beaucoup.

Je ne reprocherai jamais à une maman de vouloir rester avec son enfant. Ca, non, jamais. Ce que je reproche à toutes ces femmes, c'est de ne rien dire à l'avance, d'être en forme, mais de prendre des congés sur le dos de la Sécu. De tout le monde en clair.
Des congés payés par tous les autres cotisants.
Moi j'ai voulu rester avec mon fiston. J'ai pris des congés. Et si je n'en avais pas eus, j'aurai pris un congé parental.
Et j'avais donc prévenu bien avant d'accoucher de la durée de mon absence.
Alors que forcément, celles qui comptent sur la sécrutité sociale pour prolonger leur séjour auprès de leur bébé, elles ne peuvent pas prévenir d'avance, ça serait dévoiler leurs intentions...

Tout le monde se retrouve bien embêté.

Bon, je m'arrête, vous aurez compris mon propos.

Là où je voulais en venir, c'est qu'en plus d'être compliquées à gérer en cas de maternité, je vais maintenant penser que l'efficacité au boulot n'est pas forcément géniale à la reprise.
Bon, je sais que mon fiston est un spécimen en matière de sommeil, mais n'empêche que mes quelques rares heures de sommeil quotidiennes ne me suffisent plus.
je ne peux plus me concentrer, je ne suis plus capable de faire des choses compliquées.
Ca reviendra, j'en suis sûre, n'empêche que ces temps-ci, je me sens bien trop payée pour ce que je suis effectivement capable de faire.
Je ne culpabilise pas trop, parce que comme je suis exploitée le reste du temps, ça rééquilibre un peu les choses, mais bon.
Je suis un zombie....



5 commentaires:

Drew a dit…

Par ici le congé parental est d'un an pour la mère et 5 semaines pour le père OU 5 semaines pour le père et un an à partager entre le père et la mère.

Ça a foutu un solide casse-tête au boulot de la Reine mais ils sont casses-pieds alors c'est tant pis pour eux :-D

Caro D a dit…

Faudrait que je fasse un petit topo sur nos congés, histoire que tout le monde comprenne un peu de quoi je parle !
En tout cas, elle a drôlement bien fait ta Reine !

olympe a dit…

effectivement il est préférable que les horribles féministes qui veulent le beurre et l'argent du beurre pour les femmes ne passent pas par là :-))

Anonyme a dit…

Ma pauvre, je ne sais pas comment tu fais pour travailler alors que tu ne peux pas dormir correctement, c'est vraiment dur! J'espère que les choses vont s'arranger!
Cela dit, je n'ai pas de solution miracle, mais je trouve que la position des femmes qui veulent des enfants est difficile, surtout si elles en veut plus qu'un. Et c'est sûr que du côté des employeurs ça ne doit pas être simple non plus!
Speranza

Jacynthe a dit…

Pis moi apres mon congé de maternité mon emploie m a dit que je devais prendre mes vacances 2008 2009 alors je vais retourner au boulot un peu plus tard.