dimanche 4 mai 2008

Je ne sais plus

J'ai mal, j'ai peur, je ressens une urgence terrible que je ne sais pas identifier, je cours après quelque chose, mais je ne sais pas ce que je veux, ma vie me semble parfois être la vie d'une autre que je regarde depuis d'autres altitudes.
J'ai une boule dans la gorge, et je ne sais pas qui elle est. Une angoisse qui monte et que je ne peux pas apaiser.
Je navigue entre une confiance en moi hors norme, et une sensation de ne rien valoir.
Je me perds dans des chemins tortueux que j'ai tracés mi-même. Je souffre de ne pas avoir le temps de savoir où est ma vie. Je pleure de devoir assumer le rythme que je me suis imposée et de ne pas avoir la liberté de m'en échapper.
On est libre de tout. Oui. Mais pas de soi.
Je ne suis pas libre de moi. Je suis dans un carcan que je me construis toute seule mais que je ne sais pas détruire.
La règle du parallélisme des formes... Elle devrait pourtant aussi s'appliquer à moi.
Mais j'ai tellement peur de tout faire voler en éclat.
"Le roseau plie mais ne rompt pas".
Mais s'il VEUT rompre ???

Personne ne devrait pouvoir faire autant de dégâts sur une autre vie. C'est à vomir.

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Chère Caro,
Si même toi, tu ne peux comprendre tes propres sentiments, qui le peut?
Amitiés

Caro D a dit…

Je crois que je comprends mes propres sentiments, je sais aussi d'où ils viennent. Mais je ne sais juste pas comment faire pour que ça s'arrête.
Une partie de ma vie est enfin en ordre, et cette partie là, je l'aime de tout mon coeur.
J'ai juste tellement peur que l'autre partie ne prenne trop de place.
On a toujours le choix, dans le fond. Mais j'ai peur des dommages collatéraux.

Amitiés.

Miylen a dit…

Continue d'aimer la partie de ta vie qui va bien.
Le reste, je fais confiance que peu à peu, ça va s'arranger.
La peur de ce qui pourrait arriver, ça gruge...
Si tu peux, essais de te dire que tu traverseras le pont s'il y a lieu, une fois arrivée devant...
Prends soin de toi ma puce!

Anonyme a dit…

Courage, Caro, n'oublie pas la part de toi-même que tu aimes, elle t'appartient aussi!
Et puis tu peux aussi demander de l'aide, c'est important de temps en temps... Rien que le fait de déballer nos problèmes devant une personne qui n'est pas impliquée dans nos histoires peut faire un bien fou (je sais de quoi je parle!).
Affectueuses pensées,
Speranza

Caro D a dit…

@ Milou : merci pour ce gentil message de soutien ! C'est bete, hein, mais qu'est-ce que ça fait du bien :-))
Je sais qu'il faudra un jour que j'escalade cette montagne, mais c'est de ne pas savoir quand ça va arriver qui est pénible, parce que ça reste au dessus de ma tête comme une épée de Damoclès. Bon, mais la petite crise d'angooisse est passée, jusqu'à la prochaine ;-)

@ Speranza : suis pas spécialiste pour ce qui est de demander de l'aide. J'ai un gros gros problème de confiance, et surtout une fichue incapacité à reconnaître que tout ne va pas bien. C'est déjà un premier pas d'oser le faire de temps en temps ici ;-)
Merci !

Sur ce, je vais me focaliser sur cette partie qui va si bien !

Miylen a dit…

Juste comme ça, si tu as envie...
Voudrais-tu te répéter cette phrase pendant les 2 prochaines semaines?
Que tu y crois ou pas,,,
Comme si tu programmais un ordinateur disons...
Autant de fois par jour que tu le pourras, surtout quand ça va mal...Surtout aussi, quand tu auras envie de dire que tu manques de confiance...

"J'ai confiance en moi et j'ai tout en moi pour réussir"

ou

"J'ai de plus en plus confiance en moi".

À haute voix, dans ta tête, par écrit... comme tu veux!

Disons que c'est un caprice de femme enceinte que je te fais ;)

Caro D a dit…

Bon ben Milou, si c'est un caprice de femme enceinte, alors je ne peux pas te le refuser !
Je vais essayer de programmer ça dans mon cerveau, je te dirai ce que ça donne.
Suis si contente que le 4 mai soit passé et que ta puce soit encore dans ton bidon !

Allez, c'est parti : j'ai confiance en moi et j'ai tout en moi pour réussir ;-))

Anonyme a dit…

Je sens que j'ai bien de la lecture a faire par chez vous.

Bon courage. Dans se genre de texte je ne sais jamais quoi dire. Je voudrais simplement te dire profite de la partie que tu aimes.

Caro D a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Caro D a dit…

Merci :)
Et bienvenue chez moi ;-))

Anonyme a dit…

Je suis venue te lire hier, j'étais très touchée par ton texte... et mon commentaire n'est jamais apparu!!! (comme sur le précedent billet où je te disais de bien t'éclater à Venise!!!!)... comme je suis une tête de bois, je récidive...
Je ne sais pas si c'est facile de concilier tout. Si on y parvient un jour. La juste mesure, le bon équilibre. Ne pas se laisser bouffer par sa vie professionnelle, tenter de garder le cap en se disant que le plus important est la vie personnelle... On tente de tout faire pour parvenir à un juste milieu. La vie se charge toujours de mettre des imprévus sur la route... on attend des choses, elles ne viennent pas... on se passerait bien de certains évènements, ils arrivent comme un cheveu sur la soupe...
J'ai du mal avec les cheveux sur la soupe. J'aime les routes toutes tracées, les projets établis à perte de vue... ça me rassure.
Jenfi me disait hier que la conjoncture actuelle fait qu'on n'est plus sûr de rien...
Il a raison. Il s'en accomode. Pas moi.
Bisous Caro, bonnes vacances!!!

Anonyme a dit…

Ton message m'a touché. Pour une fois, ne pourrais-tu pas ne penser qu'à toi? Vis pour toi, qu'importe les dommages collatéraux. Les autres ont aussi choisi leur vie alors que tu as encore la tienne à construire avec la famille que tu te auras choisie.

Et on a tous besoin d'aide à un moment ou à un autre ;).

bisous


PS: j'espère que ça ne te gêne pas que je lise ton blog?

Caro D a dit…

@ Véro : Tu sais de quoi tu parles, hein, quand tu parles d'imprévus et de cheveux sur la soupe...
Moi parfois je m'accommode de tout ça, et puis tout d'un coup, c'est trop plein, ça déborde, alors je ne sais plus. Je ne sais plus où aller, comment, pourquoi, bref, je me perds...
A force de me perdre, je sais aussi que je finis toujours par retrouver mon chemin. Mais parfois, je voudrais juste que la route soit mieux indiquée...

@ Lénaïg : je voudrais bien oublier, c'est juste que je n'y arrive pas... J'ai fait des progrès, puisqu'il a fallu que ça devienne vraiment grave là-bas pour que ça recommence à m'affecter. C'est déjà ça.
Mais là, j'ai l'impression qu'il faudrait être bien insensible et égoïste pour réussir à ne pas se laisser perturber...

PS : non, ça ne me dérange pas que tu me lises, tu en sauras juste encore un peu plus sur moi ;-)))
J'avais besoin d'un espace où je savais que ma famille ne risquait pas de me débusquer. Alors pas de pub ailleurs, hein ;)

Anonyme a dit…

motus et bouche cousue

Caro D a dit…

Merci !
:-)