mardi 4 mars 2008

On y vient...

Aaaah, me voilà en train de travailler (ou presque) avec Queen en fond sonore, et alors plein de souvenirs me viennent à l'esprit au fur et à mesure des chansons qui passent...

Toute une époque...

Mon premier vrai copain, la mort de Freddy Mercury, le lycée, waouw, ça remue tout ça !

Bon, alors sinon, rien de neuf, hein, mais maintenant que j'ai créé un blog, j'ai envie de venir écrire quelque chose toutes les cinq minutes... Ca va passer, c'est l'attrait de la nouveauté... Mon nouveau jouet...

On est le 4 mars.
Mon prochain rendez-vous chez le gynéco, c'est le 14 mars. Dans 10 jours.

Nous y voilà....

Oui, parce que si je suis là en train de raconter ma vie, c'est parce que je n'arrive plus à garder pour moi tous ces sentiments difficiles qui se réveillent quand on s'aperçoit que faire un bébé, ben ça ne sera pas aussi facile pour nous que ça a pu l'être pour beaucoup d'autres...

Rien de bien dramatique pour l'instant, mais assez pour que ça me prenne mon énergie, mon temps, mes pensées, un peu toute ma vie quoi...

Faut faire attention à ce qu'on mange, à ce qu'on boit, à ce qu'on fait, mais encore, ça ce n'est rien...

Ce sont les autres qui deviennent assez durs à gérer.

Mon homme d'abord... Parce que forcément, quand on a des hauts et des bas, le premier à subir nos états d'âme, c'est celui qui partage notre vie.

Mais comme j'ai une peur bleue : celle qu'on puisse dire un jour que je ressemble à ma mère, alors dès que je dis le moindre mot un peu plus haut que l'autre, je m'en mords les doigts, et je me rends malade tellement je m'en veux...

Alors ça donne des situations cocasses...

Genre cette nuit, alors que je regardais la télé, pleine de mon bourdon dont je parlais plus tôt dans la journée :

Lui : "tu ne dors pas ?"

Moi : "ben vu que j'ai les yeux grand ouverts et que je suis assise bien droite à regarder la télé..."
Et voilà, ça suffit pour que je me tape intérieurement à me dire "mais bon sang, il n'y peut rien lui, alors réponds lui gentiment !!!!", et du coup :

moi : "pardon mon amour, non je ne dors pas".

Mais voilà, j'ai beau demander pardon, je me sens mal d'avoir eu une première réaction pas géniale.

Du coup, non contente d'avoir déjà pas mal de raisons de "bourdonner", ben j'en rajoute une couche en me disant que je ne vaux pas mieux que ma mère.

Ouais, il me faut une bonne psychanalyse !

Bref, donc il faut gérer monsieur, faut me gérer moi, mais il faut surtout gérer tous les autres.

Parce qu'entre la date supposée de l'ovulation et l'arrivée des règles, comme il existe toujours la possibilité qu'on ait réussi à être enceinte, ben on ne vit plus, et surtout, on n'absorbe pas la moindre goutte d'alcool. Ce qui n'échappe pas à tous les observateurs du monde...

Et qui se disent qu'à nos âges (ouais parce que chéri a encore 5 ans de plus que moi), on devrait penser depuis longtemps à la descendance et qui ne manquent donc pas de faire une remarque genre "tu bois pas, t'es enceinte ?"

Bon, à force, tout le monde doit se dire que je suis juste chiante, parce que depuis le temps, ils voient bien que je ne suis pas enceinte...

Et puis faut gérer les femmes qui annoncent leur grossesse...

Surtout quand on n'aime pas celle à qui ça arrive.
Et qu'elle en rajoute en disant qu'elle n'essayait pas, que c'est arrivé comme ça, un accident...

Y a quelques temps, ça passait en quelques heures mon agacement.
Depuis peu, je me rends bien compte que ça ne passe plus du tout.

J'ai juste envie de dire que c'est pô juste.

Nan, j'ai envie de le hurler en fait...

Mais bon, allez, y a quand même plein de moments où ça va. J'arrive même parfois à me demander pourquoi j'en fais toute une histoire.
Mais en fait, s'il suffisait d'attendre, je suis sûre que je pourrais gérer bien mieux.
Seulement j'attends en subissant toutes sortes d'effets secondaires dûs aux traitements qu'il faut bien prendre pour essayer de remédier à la difficulté de procréer.
Je parle de bouffées de chaleur, de boutons, de kilos qui s'installent, de douleurs abdominales de maux de tête, enfin beaucoup trop de choses pour juste se dire qu'un mois de plus ou un mois de moins, ça ne change rien...

Pour dire, je voulais nous offrir un week-end "spa". Ca nous ferait bigrement du bien.
Mais j'y ai renoncé, parce qu'il est hors de question que je me fasse masser avec tous les boutons que j'ai dans le dos...

Bref, voilà. C'est comme ça...

Mais ça viendra... Je finirai par avoir un beau bébé, par retrouver ma jolie peau de bébé et avec un peu de chance, je ne me souviendrai pas vraiment comme j'ai mal vécu ces temps-ci...

Ou alors ça ne viendra pas. Et il faudra trouver une autre solution.
Et je ne veux même pas y penser.

Alors je n'y pense pas, et je vais travailler. Un peu. Parce que sinon, je vais m'en vouloir !

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